Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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pour ne pas manquer de mise à jour)
Inter Pipeline (IPL, 13,67 $) annonce un plan de dépenses en capital d’un milliard de dollars, en 2021, dans un élan visant à terminer les travaux de son usine pétrochimique. La société établie à Calgary dit vouloir injecter 800 millions $ pour l’année à venir dans son complexe pétrochimique Heartland qui doit entrer en activité au début de l’année 2022. Cette mise à jour sur le projet d’usine survient après l’annonce, le mois dernier, que la société devrait annoncer l’identité d’un partenaire au cours de la première moitié de 2021. Le reste des dépenses en capital d’Inter Pipeline devrait être partagé entre divers secteurs de l’entreprise, incluant la poursuite de certains projets, l’amélioration de la productivité de ses oléoducs de pétrole des sables bitumineux, la liquéfaction de gaz naturel et l’entreposage en vrac. Cependant, Inter Pipeline insiste sur le fait que 93 % de son milliard investi sera consacré à sa croissance. La société énergétique indique que ces investissements seront payés comptant et à l’aide de crédit non dépensé.
ArcelorMittal (MT, 17,21 €) a annoncé vendredi un accord pour l’investissement d’environ 1 milliard d’euros par l’Etat italien dans sa filiale qui avait repris les activités de l’ex-Ilva, ses hauts-fourneaux et ses milliers d’emplois en Italie. Cette opération permet au gouvernement italien d’éviter une catastrophe industrielle et sociale et au géant de la sidérurgie de maintenir un contrôle partiel sur la production d’acier en Italie. ArcelorMittal avait annoncé en 2018 le rachat de l’aciérie italienne en grandes difficultés Ilva, puis annoncé un possible retrait en 2019 avant de trouver un pré-accord avec le gouvernement italien. L’opération, annoncée vendredi dans un communiqué du groupe, prévoit une augmentation de capital d’AM InvestCo, la filiale d’ArcelorMittal qui rachète les restes d’Ilva, l’ensemble devant aboutir, en mai 2022, à « un partenariat public-privé ». Dans ce cadre, la société publique d’investissement italienne Invitalia va investir environ un milliard d’euros. Un premier investissement de 400 millions d’euros d’ici fin janvier, puis une seconde tranche pouvant aller jusqu’à 680 millions — soumise à conditions — doit déboucher en 2022 au contrôle à 60% d’AM InvestCo par Invitalia.
Le japonais SoftBank Group (9984, 7913 JPY) a annoncé vendredi la vente d’environ 80 % de ses parts dans Boston Dynamics au géant automobile sud-coréen Hyundai Motor (005380, 190 000KRW), une transaction valorisant la société américaine de robotique à 1,1 milliard de dollars. SoftBank Group, qui va conserver 20 % du capital, avait racheté Boston Dynamics en 2017 à Alphabet, la maison mère de Google, pour un montant non publié. Issu du prestigieux Institut de technologie du Massachusetts (MIT) au début des années 1990 avant d’être racheté par Alphabet en 2013, Boston Dynamics est l’un des leaders mondiaux dans le secteur des robots mobiles et intelligents pour effectuer différentes tâches (manutention, inspection dans des zones dangereuses, etc.). Les vidéos de ses créations, aux formes évoquant l’univers de la science-fiction, atteignent des millions de vues sur Youtube tant elles sont bluffantes, comme d’ailleurs le prix de ces bijoux technologiques, guère rentables pour le moment. Son premier robot commercial, le quadrupède tout-terrain Spot, a été lancé en juin. À l’instar du japonais Toyota, Hyundai Motor développe également ses propres robots dotés d’intelligence artificielle, non seulement pour son cœur de métier dans la mobilité ainsi que dans la logistique, mais aussi pour des services comme la santé et le soin aux personnes âgées. La transaction entre SoftBank Group et Hyundai devrait être finalisée d’ici juin 2021, selon un communiqué commun.