Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine
lesaffaires.com|Publié le 18 février 2022(Photo: 123RF)
Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.
14 février
Dans les Titres en action:
- Produits forestiers Résolu (RFP, 15,21 $) a annoncé lundi avoir conclu deux acquisitions, faisant valoir que celles-ci amélioreraient la compétitivité de son secteur de produits du bois. Un des deux accords conclus par la société montréalaise vise l’achat de la participation de 50% qu’elle ne détient pas dans deux coentreprises avec Louisiana-Pacific pour une somme de 50 millions $. Ces deux projets produisent des poutrelles en I dans la région du Lac-Saint-Jean. Résolu exploite les installations tandis que Louisiana-Pacific en vend les produits. Cette dernière a accepté de rester le distributeur exclusif des produits du bois d’ingénierie provenant des deux installations, qui emploient 175 personnes. Résolu a aussi annoncé l’acquisition d’une centrale de cogénération de Boralex (BLX.TO, 32.69$) à Senneterre, pour une somme non précisée. L’acquisition de l’installation de 34,5 mégawatts, adjacente à une scierie de Résolu, maximisera l’utilisation de la biomasse de ses activités régionales, générera de l’énergie verte et créera une plateforme pour la croissance future dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Les acquisitions, qui sont assujetties à l’approbation des autorités réglementaires, devraient être conclues dans la première moitié de 2022 et seront financées au moyen de l’encaisse disponible de Résolu. « En acquérant la participation restante de 50 % dans le partenariat d’entreprises fabriquant des poutrelles en I, nous consolidons notre présence dans le segment attrayant et en pleine croissance des produits du bois d’ingénierie grâce à des actifs que nous connaissons bien et à une main-d’œuvre talentueuse et dévouée de plus de 175 personnes », a affirmé dans un communiqué le président et chef de la direction de Résolu, Rémi Lalonde.
- Greenpeace a accusé lundi le groupe français TotalEnergies (TTE.PA, 51,04 €) de dissimuler «les effets réels sur le climat» de sa production d’agrocarburants à base d’huile de palme importée d’Asie dans sa raffinerie de La Mède. En avril, le tribunal administratif de Marseille avait demandé à TotalEnergies de revoir son étude d’impact concernant cette installation jugeant que le document présentait «une insuffisance» concernant «les effets sur le climat, compte tenu de l’utilisation de quantités très substantielles d’huile de palme et de ses dérivés». TotalEnergies a donc déposé une nouvelle étude d’impact en janvier, qui sera suivie d’une enquête publique. Dans une contre-expertise, Greenpeace France «dénonce la dissimulation par TotalEnergies des effets réels de sa production d’agrocarburants sur le climat et la poursuite, en parallèle, de l’importation massive d’huile de palme issue de la déforestation». Selon Greenpeace, l’huile de palme importée par TotalEnergies «ne provient pas d’une vingtaine de moulins», comme l’affirme l’entreprise, mais «d’une chaîne d’approvisionnement (…) qui induit le mélange d’ingrédients certifiés et non certifiés», et inclut «la production d’au moins 268 moulins.
- Le loueur américain Aviation Capital Group (ACG) a passé une commande ferme de 20 avions A220 et la compagnie koweïtienne Jazeera de 28 A320 et A321, confirmant des protocoles d’accord signés fin 2021, a annoncé lundi Airbus (AIR.PA, 115,80 €) au premier jour du salon aéronautique de Singapour. Une commande ferme induit de premiers versements tandis qu’un protocole d’accord marque l’entente générale des deux parties sur le principe de la vente dont les détails doivent encore être précisés. La commande d’ACG pour 20 A220, appareils d’une capacité de 100 à 150 sièges, vient compléter la commande ferme du loueur pour 40 avions de la famille A320 annoncée le 30 décembre. Le dernier prix catalogue d’un A220 — jamais appliqué en raison des rabais consentis — s’élève à 81 ou 91,5 millions de dollars américains selon les modèles.
- Le conglomérat japonais Toshiba (6502,T, 4 489 $JPY) a annoncé lundi la tenue d’une assemblée générale extraordinaire le 24 mars où ses actionnaires seront appelés à s’exprimer sur son projet de scission en deux entités indépendantes, tel que récemment modifié par le groupe. Ce vote sera toutefois “non contraignant”, a précisé Toshiba dans un communiqué, car il s’agira simplement dans un premier temps de “confirmer les avis” de ses actionnaires concernant sa réorganisation stratégique. Un vote contraignant sur la scission se tiendra “en 2023, une fois que les détails de la réorganisation stratégique seront finalisés”. Le PDG de Toshiba Satoshi Tsunakawa a déclaré qu’il espérait un taux d’approbation d’au moins 50% lors de la consultation du 24 mars, reconnaissant que les positions des actionnaires sur la scission étaient “partagées”. C’est un euphémisme: plusieurs grands actionnaires du groupe, qui compte bon nombre de fonds activistes étrangers, ont critiqué ce plan depuis son annonce en novembre dernier. Certains d’entre eux auraient préféré que Toshiba cherche plutôt à se faire racheter, totalement ou partiellement, afin de créer de la valeur plus rapidement.
À surveiller
Saputo (SAP, 29,29 $): un ratio risque/rendement favorable, mais la patience est requise, selon l’analyste de Desjardins. Les résultats du 3e trimestre démontrent que l’entreprise de produits laitiers de Montréal a affronté de nombreux vents de face durant cette période, note Chris Li, analyste chez Desjardins.
CAE (CAE, 31,58 $): des revenus à la baisse, mais des profits un peu à la hausse. Bien que le leader mondial dans le domaine des technologies de simulation continuera à faire face aux impacts de la pandémie sur le trafic aérien, Cameron Doerksen, analyste à la Banque Nationale, maintient sa cote de «surperformance» après la divulgation des résultats du 3e trimestre.
Financière Manuvie (MFC, 27,41 $): un bon trimestre qui devrait soutenir la tendance à la hausse du titre, selon l’analyste de BMO. Sous tous les angles, l’assureur canadien a réalisé un bon 4e trimestre, estime Tom MacKinnon, analyste chez BMO Marchés des capitaux.
Pour consulter les titres du 15 février, cliquez suivant.
15 février
Dans les Titres en action:
- TC Énergie (TRP.TO, 66,57 $) a affiché mardi un bénéfice de 1,1 milliard $ pour son premier trimestre, tout en annonçant une hausse de son dividende. La société de pipelines a indiqué qu’elle verserait désormais un dividende trimestriel de 90 cents par action, alors qu’il était précédemment de 87 cents par action. TC Énergie a réalisé un profit du quatrième trimestre de 1,14 $ par action, ce qui se comparait à un profit de 1,1 milliard $, ou 1,20 $ par action, pour la même période l’an dernier, alors qu’un moins grand nombre d’actions étaient en circulation. Les revenus ont totalisé près de 3,6 milliards $, alors qu’ils avaient été de près de 3,3 milliards $ pendant les trois derniers mois de 2020. Le profit comparable du quatrième trimestre de 2021 était de 1,06 $ par action, alors que celui de 2020 était de 1,15 $ par action. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,07 $ par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
- La compagnie aérienne américaine JetBlue (JBLU, 16,16 $US) a commandé à Airbus (AIR.PA, 118,04 €) 30 nouveaux A220, portant à 100 le nombre de ces monocouloirs moyen-courriers dans sa future flotte, a annoncé mardi l’avionneur. Le dernier prix catalogue d’un A220 — jamais appliqué en raison des rabais consentis — s’élève à 81 ou 91,5 millions de dollars américains selon les modèles, qui peuvent transporter entre 100 et 150 passagers. Avec cette nouvelle commande, le dernier-né des avions passagers d’Airbus, ex-CSeries de Bombardier, voit son carnet s’élever à 740 appareils, selon l’entreprise. Ce contrat a été révélé au deuxième jour du salon aéronautique de Singapour. La veille, le loueur américain Aviation Capital Group (ACG) avait pour sa part commandé 20 A220. Parmi les compagnies exploitant déjà ou ayant commandé des A220 figurent outre JetBlue, ses compatriotes Delta et Breeze Airways, ainsi que la lettone AirBaltic, Air Canada ou Swiss. Air France a commencé à recevoir fin 2021 les premiers des 60 exemplaires que la compagnie française a commandés en 2019.
- La société mère de Tim Hortons a annoncé mardi une hausse de son dividende, alors qu’elle dévoilait un bénéfice et des revenus du quatrième trimestre en hausse par rapport à la même période l’an dernier, et supérieurs aux attentes. Restaurant Brands International (QSR, 59,42 $US), qui détient aussi Burger King et Popeyes Louisiana Kitchen, versera désormais un dividende trimestriel de 54 cents US par action, comparativement à celui de 53 cents US par action qui prévalait jusqu’à maintenant. RBI a affiché un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de 179 M$ US, ou 57 cents US par action, pour le trimestre clos le 31 décembre, en hausse par rapport à celui de 91 M$ US, ou 30 cents US par action, réalisé un an plus tôt. Les revenus trimestriels ont totalisé 1,55 G$ US, comparativement à 1,36 G$ US au 4e trimestre de 2020. En excluant les éléments non récurrents, RBI a affiché un profit ajusté par action de 74 cents US à son plus récent trimestre, une amélioration par rapport à celui de 53 cents US de la même période un an plus tôt. Les analystes misaient en moyenne sur un profit ajusté de 69 cents US par action et sur des revenus de 1,52 G$ US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
- Le groupe néerlandais de travail temporaire Randstad (RAND.AS, 66,18 €) a publié mardi pour l’année 2021 un bénéfice net en hausse de 153%, à 768 millions d’euros, après une année 2020 fortement affectée par la pandémie de COVID-19. Le chiffre d’affaires a atteint 24 635 G€ en 2021, un record, qui marque une hausse de 19% par rapport à 2020, a indiqué le groupe dans un communiqué. Randstad, fortement affecté l’année dernière par les mesures de confinement, a réalisé de «solides performances dans toutes les zones géographiques». Au quatrième trimestre 2021, Randstad a dégagé un bénéfice net de 240 M€, en hausse de 15% par rapport à la même période l’an passé. Le chiffre d’affaires s’est établi à 6,75 G€, en hausse de 19%. Fondé en 1960 aux Pays-Bas, Randstad emploie environ 38 000 personnes dans une quarantaine de pays.
- Le géant de la tech russe Yandex (YNDX.ME, 3 893,80 $RUB) a enregistré en 2021 une chute de 55% de son bénéfice net ajusté, à 8 milliards de roubles (93 millions d’euros au taux actuel), plombé par d’importants investissements, notamment dans le commerce en ligne, a-t-il annoncé mardi. Le chiffre d’affaires a lui augmenté de 54% en 2021 pour atteindre 356 milliards de roubles, qui attend un chiffre d’affaires de 490 à 500 milliards de roubles en 2022. La croissance des ventes la plus importante a été réalisée par les activités de commerce en ligne et de livraison de repas (+192% au 4 T sur un an) ainsi que par les taxis (+93% sur la même période). Surnommé le «Google russe», le groupe est le premier moteur de recherche de Russie et l’une des grandes réussites économiques du pays des deux dernières décennies.
- Glencore (GLNCY, 11,49 $US), le géant du négoce des matières premières basé en Suisse, a enregistré un bénéfice net de près de 5 milliards de dollars américains en 2021, porté le rebond des cours des matières premières, annonce-t-il mardi. Le groupe, qui avait accusé une perte de 1,9 G$ US l’année précédente sous l’effet de lourdes dépréciations d’actifs, a vu ses résultats se redresser en particulier dans ses activités d’extraction minière dans les métaux et de production énergétique. Avec la reprise économique, sa division industrielle a vu son excédent brut d’exploitation gonfler de 118%, à 17,1 G$ US, sur fond d’envolée des cours des matières et de tensions sur l’offre face à la vive remontée de la demande. L’excédent brut d’exploitation des métaux a bondi de 65% à 12 G$ US tandis que celui des produits énergétiques a plus que quintuplé à 5,6 G$ US. Sa division spécialisée dans le courtage des matières premières a de son côté vu son bénéfice opérationnel ajusté grimper de 11% à 3,7 G$ US. Sa dette nette a également été nettement réduite, à 6 G$ US, contre 15,8 G$ US un an plus tôt. Le groupe compte redistribuer 4 G$ US à ses actionnaires en relevant son dividende et en lançant un nouveau programme de rachat d’actions de 550 M$ US. Pour l’année écoulée, son dividende va être plus que doublé à 0,26 $US par action, contre 0,12 $US l’année précédente.
- Engie (ENGI.PA, 13,30 €) a renoué avec les bénéfices avec un bénéfice net de 3,7 milliards d’euros en 2021, contre une perte de 1,5 milliard en 2020, profitant notamment des prix élevés de l’énergie et de la meilleure disponibilité des réacteurs nucléaires belges. Le résultat net récurrent (hors exceptionnels) a pour sa part progressé de 85% à 3,2 milliards. Pour les deux prochaines années, Engie a dévoilé des perspectives de croissances fondées sur des hypothèses de prix «plus conservatrices» que d’habitude compte tenu de la volatilité actuelle sur le marché de l’énergie. Engie table ainsi sur un résultat net récurrent de 3,1-3,3 milliards pour 2022, puis 3,2-3,4 milliards en 2023 et enfin 3,3-3,5 milliards en 2024. Engie, qui veut notamment mettre l’accent sur les énergies renouvelables, avait l’an dernier annoncé la cession au conglomérat Bouygues de son entité Equans, regroupant les activités de services multitechniques.
À surveiller
Air Canada (AC, 24,24 $): Omicron gâche la fête, mais la Scotia est positive. Le transporteur aérien Air Canada dévoilera ses résultats financiers du quatrième trimestre vendredi et l’analyste Konark Gupta, de Scotia Capital, fait preuve d’une certaine prudence en raison de l’impact du variant Omicron et de la hausse des coûts du carburant.
BRP (DOO, 99,92$): dévoilement de nouveaux modèles de motoneiges. BRP a profité de la Saint-Valentin pour dévoiler de nouveaux modèles aux amoureux de la motoneige et des véhicules hors route Can-Am.
Alimentation Couche-Tard (ATD, 52,65$): l’analyste de la Financière Banque Nationale se range sur les lignes de côté. Le géant des magasins d’accommodation et des stations-service Alimentation Couche-Tard offre des perspectives solides de croissance à long terme, mais vu la récente appréciation du titre, son évaluation juste et un potentiel limité de croissance du bénéfice par action au cours des 12 prochains mois, l’analyste Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale, fait passer sa recommandation sur le titre de l’entreprise de «surperformance» à «performance égale au secteur».
Pour consulter les titres du 16 février, cliquez suivant.
16 février
Dans les Titres en action:
- Barrick Gold (ABX.TO, 28,40 $) a annoncé mercredi une hausse de son dividende trimestriel, alors qu’il affichait une baisse de son bénéfice pour l’exercice 2021, par rapport à celui de 2020. La société aurifère versera désormais un dividende trimestriel de 10 cents US par action, plutôt que de 9 cents US. Barrick a précisé qu’elle verserait également un autre dividende lié au montant en caisse de son bilan. Pour l’ensemble de son exercice 2021, Barrick a réalisé un profit attribuable à ses détenteurs de titres de 2,02 milliards de dollars US (G$US), soit 1,14 $ US par action, en baisse par rapport à celui de 2,32 G$US, ou 1,31 $ US par action, pour 2020. Les revenus annuels se sont établis près de 12 milliards $ US, en baisse par rapport à ceux de 12,6 G$US de 2020. Sur une base ajustée, Barrick affirme avoir gagné 1,16 $US par action pour l’exercice, alors que son profit ajusté avait été de 1,15 $US par action lors de l’exercice précédent.
- Shopify (SHOP, 729,64 $US) a affiché mercredi une perte pour son 4e trimestre, après avoir enregistré une perte latente sur divers investissements, mais sesrevenus ont grimpé de plus de 40% par rapport à la même période un an plus tôt et ses résultats ont surpassé les attentes. La société spécialisée dans les services de commerce électronique a réalisé une perte nette de 371,3 millions $US, ou 2,95 $US par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. Son résultat a été tiré vers le bas par une perte latente de 509,7 M$US sur des placements en actions et d’autres investissements. Ce résultat se comparait à un bénéfice net de 123,9 M$US, ou 99 cents US par action, pour le quatrième trimestre de 2020. Les revenus trimestriels ont totalisé 1,38 G$US, comparativement à ceux de 977,7 M$US de la même période un an plus tôt. Sur une base ajustée, Shopify a gagné 1,36 $US par action au plus récent trimestre, comparativement à un profit ajusté de 1,58 $US par action au quatrième trimestre de 2020. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 1,24 $US par action et à des revenus de près de 1,33 G$US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
- Le constructeur automobile Jaguar Land Rover a annoncé mercredi que le géant américain des puces électroniques Nvidia (NVDA, 261,54 $US) fournirait l’architecture électronique de tous ses véhicules à partir de 2025. «Tous les nouveaux véhicules Jaguar et Land Rover seront construits sur la base de la plateforme logicielle Nvidia Drive», ont indiqué les groupes dans un communiqué commun. Cette plateforme inclut les solutions de sécurité, de conduite autonome, d’assistance au stationnement, de surveillance du conducteur et des passagers ou la visualisation avancée de l’environnement du véhicule. Nvidia collaborait déjà dans l’automobile avec Volkswagen, Mercedes, Volvo ou les groupes chinois SAIC, NIO et Xpeng pour un chiffre d’affaires de 8 milliards de dollars américains sur les cinq prochaines années. Le montant du contrat avec Jaguar Land Rover, propriété du groupe indien Tata Motors, n’a pas été précisé.
- Le groupe d’ingénierie helvético-suédois ABB (ABBN.SW, 32,33 $ CHF) a décroché une commande auprès de l’entreprise canadienne EarthDaily Analytics pour lui fournir des systèmes d’imagerie à spectres multiples qui permettront de détecter les changements climatiques quasiment en temps réel, annonce-t-il mercredi. Ces systèmes d’imagerie de nouvelle génération seront placés sur 10 satellites qui seront lancés à partir de 2023, indique-t-il dans un communiqué. Ils doivent fournir des images de haute qualité qui permettront à cette entreprise canadienne spécialisée dans les services de données, utilisées notamment dans le secteur agricole pour surveiller les récoltes, de disposer d’information sur les écosystèmes ainsi que sur l’impact et évolution du changement climatique. Ces données pourront également être utilisées pour surveiller les cultures ou prédire les trajectoires de feux de forêt. Une fois déployés, les satellites équipés de ce système d’imagerie captureront en continu des images des terres et grands espaces marins, ajoute ABB. Cette commande, d’un montant de 30 millions de dollars américains, sera comptabilisée dans les résultats du premier trimestre, précise le groupe dont le siège se trouve à Zurich.
- Novatek (NVTK.ME, 1 608,40 $RUB), premier producteur et exportateur de gaz naturel liquéfié russe, a annoncé mercredi un bénéfice net multiplié par plus de six en 2021 par rapport à l’année précédente, à la faveur d’une flambée historique des prix énergétiques. Le bénéfice net 2021 s’est établi à 433 milliards de roubles (5 milliards d’euros au taux actuel), contre 68 milliards de roubles en 2020, soit plus de six fois plus, a indiqué le groupe privé dans un communiqué. Le chiffre d’affaires de Novatek a augmenté de plus de 62% sur un an à 1 157 milliards de roubles (13,6 milliards d’euros) en 2021. Le groupe a attribué ces résultats, notamment, à «de meilleures conditions macroéconomiques qui ont entraîné une augmentation des prix de vente de nos hydrocarbures, ainsi que le lancement de nouvelles infrastructures de production». Novatek a ainsi profité de la flambée des cours des hydrocarbures l’année dernière sur fond de reprise économique mondiale et de production toujours limitée de certains pays. Sur l’année, les prix du gaz ont été multipliés par cinq en Europe. Certaines voix ont accusé la Russie de sciemment livrer le minimum de gaz par ses gazoducs afin d’obtenir le lancement du tube controversé Nord Stream 2, achevé, mais en attente du feu vert du régulateur allemand, contribuant à cette crise énergétique.
- Le groupe Air Liquide (AI.PA) a dégagé un bénéfice net de 2,57 milliards d’euros en 2021, en progression de 5,6% par rapport à 2020 «dans un contexte de hausse brutale et continue des prix de l’énergie», et s’affiche optimiste pour 2022, en misant sur les marchés de la transition énergétique. Le groupe français de gaz industriels, dont le PDG Benoit Potier va passer la main en juin, a réalisé l’an passé un chiffre d’affaires en progression de 13,9% à 23,335 milliards, porté notamment par les hausses de vente d’oxygène ou d’hydrogène à la sidérurgie et à la chimie en Europe et en Amérique du Nord. Dans un communiqué, Air Liquide a rassuré ses actionnaires en leur disant que l’augmentation des prix de l’énergie en 2021 ne pèse pas sur ses comptes et qu’elle est «transférée» à ses clients. En Europe, la division santé a aussi poursuivi sa croissance (+4,7%) après un pic en 2020 dû à la pandémie et l’explosion de la demande en oxygène médical. L’an passé, le groupe a dégagé une marge opérationnelle de 17,8% et prévoit de verser un dividende de 2,90 euros (+5,5%) à ses actionnaires, dont l’assemblée générale est prévue le 4 mai. Pour 2022, les «opportunités d’investissement» du groupe sont évaluées à 3,3 milliards d’euros, dont «plus de 40%» sont des projets liés à la transition énergétique.
À surveiller
Cineplex (CGX, 13,59 $): l’impact négatif de la pandémie va s’estomper graduellement. Les résultats du 4e trimestre de l’exploitant de salles de cinéma continuent de refléter les effets des fermetures liées à la pandémie, et ce pourrait bien être le cas également pour le 1er trimestre 2022, indique Tim Casey, analyste chez BMO Marchés des capitaux.
LifeSpeak (LSPK, 7,86 $): une acquisition qui devrait s’avérer un parfait complément. La société qui dit offrir la meilleure plateforme pour maintenir la santé mentale et le bien-être annonce l’acquisition de Wellbeats, une compagnie basée au Minnesota qui fournit pour sa part une plateforme de bien-être physique avec plus de 1000 programmes de mises en forme s’adressant à tous les types d’entreprises. 
Iamgold (IAG-NYSE, 2,97 $US): des changements importants au CA comme proposés par Resource Capital Funds. La direction de la société minière de Toronto annonce l’addition de trois membres à son conseil d’administration selon les propositions et les préférences de son actionnaire Resource Capital Funds (RCF), dont entre autres Maryse Bélanger qui devient présidente du conseil. Iamgold prévoit également remplacer cinq de ses neuf directeurs actuels.
Pour consulter les titres du 17 février, cliquez suivant.
17 février
Dans les Titres en action:
- Chorus Aviation (CHR.TO, 4,36 $) a dégagé un profit pour son plus récent trimestre, affichant des résultats supérieurs aux attentes malgré les ravages causés par le variant Omicron en décembre. Selon le chef de la direction, Joe Randell, le taux d’utilisation des avions de Chorus sera d’environ 60% pour le trimestre en cours, mais il s’attend à ce que la demande augmente avec l’assouplissement des restrictions de voyage. Le bénéfice net de Chorus, qui loue des avions à travers le monde et fournit des services régionaux à Air Canada, a grimpé à 10,2 millions $, ou 6 cents par action, pour le 4e trimestre. En comparaison, la société avait gagné 9,2 millions $, ou 6 cents par action, lors de la même période un an plus tôt. Les revenus d’exploitation de la société établie à Halifax ont bondi à 346,5 millions $ au cours du trimestre clos le 31 décembre, en hausse par rapport à ceux de 218,2 millions $ récoltés pendant les trois derniers mois de 2020. Sur une base ajustée, le bénéfice s’est chiffré à 12 cents par action, en regard de celui de 5 cents par action du même trimestre un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit de 9 cents par action pour le trimestre, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
- iA Groupe financier (IAG.TO, 80,71 $) a dévoilé des résultats inférieurs aux attentes tandis que les dépenses de l’assureur de Québec ont été plus élevées que prévu. La société a dévoilé un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires en hausse de 22% à 209 millions $ au 4e trimestre. La rentabilité est toutefois inférieure aux prévisions. L’assureur a dévoilé un bénéfice ajusté par action de 2,01 $. Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice par action de 2,13 $, selon la firme de données financières Refinitiv. iA Groupe financier a souligné que les bonis, les salaires et les avantages sociaux ; les investissements numériques et la mise en application des normes comptables IFRS 17 expliquent les dépenses supérieures. Meny Grauman, de Banque Scotia, admet qu’il s’agit d’un trimestre «embrouillé». Il croit que la déception est liée à des éléments non récurrents. Il souligne que les prévisions de la direction pour 2022 laissent croire que l’entreprise est sur une bonne lancée. «Nous profiterions de toute baisse de l’action» pour en acheter, suggère l’analyste financier. La direction prévoit réaliser un bénéfice par action ordinaire d’entre 8,70 $ et 9,30 $ en 2022, ce qui représenterait une augmentation d’environ 8% au milieu de la fourchette. Elle a aussi bonifié sa prévision à l’égard du rendement des capitaux propres, qui se situe désormais dans une fourchette d’entre 13% et 15%, plutôt que la précédente fourchette d’entre 12,5% et 14%.
- Canadian Tire (CTC-A.TO, 194,40 $) a surpassé les attentes jeudi en dévoilant un profit et des revenus du quatrième trimestre en hausse par rapport à la même période un an plus tôt, aidé par de plus fortes ventes dans ses magasins ouverts depuis au moins un an. Le détaillant a fait état d’un profit net attribuable aux actionnaires de 508,5 millions $, soit 8,34 $ par action, pour son plus récent trimestre, en hausse par rapport à celui de 488,8 millions $, ou 7,97 $ par action, pour les trois derniers mois de 2020. Les revenus du trimestre clos le 1er janvier ont totalisé 5,14 milliards $, comparativement à ceux de 4,87 milliards $ amassés un an plus tôt. Les ventes des magasins Canadian Tire ont progressé de 3,4% et celles des magasins ouverts depuis au moins un an ont bondi de 9,8%, tandis que les ventes de l’enseigne SportChek ont gagné 5,8%, ou 15,9% sur une base comparable. Les ventes des magasins l’Équipeur ont avancé de 9,6% et celles des établissements ouverts depuis au moins un an ont pris 15,0%. Sur une base normalisée, Canadian a indiqué avoir gagné 8,42 $ par action, par rapport à un bénéfice normalisé de 8,40 $ un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit de 6,70 $ par action et à des revenus de 4,76 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de recherche Refinitiv.
- Groupe d’alimentation MTY (MTY.TO, 55,43 $), franchiseur et exploitant de concepts de restaurants, rapporte une progression du résultat net attribuable aux propriétaires qui est passé au 4e trimestre de 2021 à 24,87 M$ comparativement à 20,07 M$ au trimestre de 2020. L’entreprise basée à Montréal signale que 164 restaurants étaient temporairement fermés à l’ouverture du trimestre qui a pris fin le 30 novembre dernier et que 82 l’étaient à sa clôture. Environ 9500 jours d’activité ont été perdus au total lors du trimestre. Malgré une augmentation des fermetures temporaires au cours du premier trimestre de 2022 en raison des restrictions supplémentaires imposées par les gouvernements, au 16 février dernier, 71 établissements étaient toujours temporairement fermés, soit 11 de moins qu’au 30 novembre dernier. Dans l’ensemble, le chiffre d’affaires réseau a augmenté de 5% par rapport à l’année précédente pour s’établir à 3,63 G$. À la fin du 4e trimestre, le réseau MTY comptait 6719 établissements en activité, dont 93 exploités par la compagnie, 6603 par des franchisés et 23 en coentreprise. MTY affirme que les ventes sont revenues aux niveaux d’avant la pandémie pour plusieurs des enseignes et progressent dans la bonne direction pour les autres. Cependant, les pénuries de main-d’œuvre et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement se font déjà sentir à travers le réseau.
- Walmart (WMT, 133,53 $US) a dévoilé jeudi des résultats et des prévisions meilleurs que prévu, le géant américain parvenant à gérer les problèmes de chaîne d’approvisionnement et les dépenses liées à la pandémie tout en tentant de limiter les hausses de prix. Le groupe dit continuer à se concentrer sur les prix compétitifs, ce qui lui a notamment permis de gagner des parts de marché dans la partie alimentation aux États-Unis au 4e trimestre de son année comptable se terminant fin janvier. Ses dépenses salariales ont augmenté aux États-Unis, en raison notamment de la hausse des congés maladie liée au variant Omicron. Le chiffre d’affaires des magasins Walmart aux États-Unis a progressé de 6%. Le chiffre d’affaires du groupe en dehors du pays s’est replié de 23%, en raison principalement de la cession de magasins au Royaume-Uni, au Japon et en Argentine. Dans les magasins Sam’s Club, le chiffre d’affaires a augmenté de 17%, tiré par une hausse du nombre de transactions et du prix moyen du caddie, ainsi que par l’inflation et certaines aides du gouvernement. Au 4e trimestre de son année comptable se terminant fin janvier, le chiffre d’affaires total de Walmart a progressé de 0,5% à 152,9 milliards de dollars américains, avec un bénéfice net de 3,6 G$ US. Sur l’ensemble de l’année, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 572,8 G$ US, en hausse de 2,4%, assorti d’un bénéfice net de 13,7 G$ US. Pour l’année en cours, Walmart prévoit une hausse de ses ventes de 3% et une progression de son bénéfice par action de 5% à 6%, au-dessus des anticipations des analystes.
- Le géant suisse de l’alimentation Nestlé (NESN.SW, 117,74 $CHF) a vu son chiffre d’affaires progresser en 2021 grâce à son recentrage sur des segments porteurs comme les produits végétariens, mais aussi en raison de hausses de prix décidées face à l’augmentation «significative» des coûts. Ses ventes annuelles ont augmenté de 3,3% à 87,1 milliards de francs suisses (83,1 milliards d’euros), portées par la bonne tenue de la consommation à domicile et le redressement des ventes dans la restauration, mais aussi par des hausses de prix qui ont encore accéléré au dernier trimestre face aux pressions inflationnistes. Sa croissance organique a grimpé de son côté à 7,5%, contre 3,6% un an plus tôt, dépassant son objectif. Le bénéfice net du groupe a pour sa part augmenté de 38,2% en 2021, à 16,9 milliards de francs suisses. Dans les marchés développés, sa croissance a atteint 7,2%. Elle reste cependant plus forte dans les marchés émergents (7,8%). La croissance a été portée par le café, par les aliments pour animaux de compagnies ainsi que par les produits végétariens, en pleine expansion. Sa marge opérationnelle s’est cependant située légèrement en deçà de ses prévisions, à 17,4%, contre 17,5% visée, en raison de la hausse «significative» des coûts des matières premières, emballages, coûts de transport et de l’énergie. Pour 2022, Nestlé s’est montré moins optimiste dans ses prévisions, ramenant la barre pour son objectif de croissance organique à 5% (contre 6 à 7% en 2021). Il table également sur une marge opérationnelle de 17% à 17,5% (contre 17,5% l’an passé). Son dividende pour l’année écoulée va être augmenté de 5 centimes à 2,80 francs suisses par action.
À surveiller
Restaurant Brands (QSR, 59,21 $US): en bonne position pour le redémarrage de l’économie. Le rebond des performances de Tim Hortons et la bonne tenue de Burger King, dont les ventes comparables sont en avance sur les projections, positionnent de belle façon la maison-mère des deux bannières Restaurant Brands pour profiter du redémarrage prochain de l’économie canadienne, estime la CIBC.
Barrick Gold (ABX, 26,33 $): fin d’année au-dessus des attentes. Les revenus de Barrick Gold dans ses résultats de fin d’année sont au-dessus des attentes du marché et de celles de Banque Nationale Marchés financiers, mais ce n’est pas suffisant pour que l’institution financière revoie ses prévisions.
SNC-Lavalin (SNC, 29,56 $): trafic routier bénéfique. La participation de 6,76% de SNC-Lavalin dans l’autoroute 407 ETR conjuguée à la fin des restrictions sanitaires en Ontario pourrait profiter à l’entreprise d’ingénierie québécoise, croit la RBC.
Pour consulter les titres du 18 février, cliquez suivant.
18 février
Dans les Titres en action:
- L’entreprise torontoise Postmedia (PNC-A.TO, 1,70 $) a annoncé qu’elle achètera tous les journaux quotidiens et hebdomadaires appartenant à la famille Irving, au Nouveau-Brunswick. Postmedia indique dans un communiqué avoir conclu un accord pour acheter toutes les actions en circulation de Brunswick News, qui fait partie de J. D. Irving. L’ensemble des quotidiens de Brunswick News, au Nouveau-Brunswick, comprend le Telegraph-Journal à Saint-Jean, le Times and Transcript à Moncton et le Daily Gleaner à Fredericton. L’accord proposé comprend l’acquisition des propriétés numériques de Brunswick News et de l’activité de livraison de colis. Postmedia a offert à JD Irving 7,5 millions $ en espèces et 8,6 millions $ en actions de Postmedia à un prix implicite de 2,10 $ par action à droit de vote variable. La transaction est assujettie à diverses conditions de clôture, dont l’approbation de la Bourse de Toronto. L’achat marque la sortie de J.D. Irving du secteur des médias, a déclaré Jim Irving, co-PDG de J.D. Irving, dans un communiqué. Postmedia Network Canada possède déjà 120 marques sur plusieurs plateformes imprimées, en ligne et mobiles.
- Air Canada (AC.TO, 24,63 $) a réduit en un an sa perte d’exploitation du quatrième trimestre, qui a fléchi de 1,003 milliard $ en 2020 à 503 millions $ en 2021. Pour ce qui est de l’ensemble de l’exercice, Air Canada a encaissé une perte d’exploitation de 3,049 milliards $ en 2021 comparativement à 3,776 milliards $ pour l’exercice 2020. Le président et chef de la direction d’Air Canada, Michael Rousseau, signale que l’évolution imprévisible de la pandémie de COVID−19 a rendu l’année 2021 extrêmement difficile pour le secteur mondial du transport aérien. Il souligne néanmoins que l’amélioration d’un trimestre à l’autre et d’un exercice à l’autre des résultats d’Air Canada au quatrième trimestre montre que la reprise amorcée est très réelle malgré le variant Omicron. Au quatrième trimestre de 2021, la capacité opérationnelle d’Air Canada a augmenté de 134% par rapport à la période correspondante de 2020. Ce résultat est tout de même de 47% inférieur à celui du quatrième trimestre de 2019.
- Le géant italien des hydrocarbures Eni (ENI.MI, 13,53, €) a publié vendredi un bénéfice net de 6,12 milliards d’euros pour 2021, dopé par la flambée des prix du pétrole, après une perte abyssale de 8,63 G€ en 2020. Ce résultat est nettement supérieur au consensus des analystes du fournisseur d’informations financières Factset Estimates, qui tablait sur un bénéfice de 4,29 G€. Le groupe a affiché un bénéfice net de 3,82 G€, dépassant là aussi les attentes des analystes qui prévoyaient 1,98 G€. Sur la même période de 2020, le groupe avait essuyé une perte nette de 797 M€. Le bénéfice net ajusté a pour sa part atteint 4,74 G€ en 2021, au plus haut depuis 2012, contre une perte de 758 M€ en 2020. La production d’hydrocarbures s’est élevée à 1,68 million de barils par jour (mbj) sur l’année, en baisse de 3%. Le chiffre d’affaires annuel a bondi de 74% à 76,57 G€, une hausse meilleure que prévu par les analystes (71,3 G€).
- Le groupe Renault (RNO.PA, 36,76 $) est revenu dans le vert en 2021 en enregistrant un résultat net de 967 M€ d’euros, notamment grâce à une augmentation de ses prix de vente. Après une année 2020 catastrophique, le groupe a enregistré en 2021 un chiffre d’affaires de 46,2 G€, en hausse de 6,3%, malgré une forte baisse de ses ventes avec la crise des semi-conducteurs. La nouvelle politique commerciale du groupe axée sur la valeur et non sur le volume a conduit à un effet prix positif de 5,7 points. Le groupe a également souligné avoir réalisé avec un an d’avance son plan d’économie sur les coûts fixes de 2 G€ par rapport à 2019. Le groupe ne versera cependant pas de dividende, en attendant des jours meilleurs. Renault, qui avait emprunté 4 G€ garantis par l’État français pour traverser la pandémie, prévoit de rembourser 2 G€ cette année, dont un par anticipation sur 2023. La totalité du prêt sera remboursée au plus tard fin 2023. Dans un secteur encore lourdement affecté par la crise des semi-conducteurs, notamment au premier semestre, le groupe prévoit une perte de 300 000 véhicules sur la production 2022. Sa marge opérationnelle devrait être supérieure ou égale à 4%, contre 4,8% en 2019, -0,8% en 2020, et 3,6% en 2021.
À surveiller
Shopify (SHOP, 746,85 $US, 938,91 $) : un analyste sabre son cours cible. Le spécialiste du commerce en ligne ontarien, Shopify, a de grands projets dans les cartons à moyen terme, et elle a les reins financiers requis pour supporter son ambition. Ce qui lui manque toutefois, c’est l’appui des investisseurs, souligne Arvin Valencia, de Valeurs Mobilières TD.
iA Groupe Financier (IAG, 80,62$): adoption des normes IRFS 17. La performance de iA Groupe Financier au quatrième trimestre de l’exercice 2021 n’a pas été à la hauteur des attentes de Doug Young de Valeurs mobilières Desjardins.
Canadian Tire (CTC, 184,53 $): donner à César ce qui appartient à César. Après avoir consulté les résultats trimestriels dévoilés par Canadien Tire, Mark Petrie du Marchés des capitaux CIBC ne peut s’empêcher de souligner à la fin de sa note à quel point le détaillant est un bien meilleur titre que ce que le marché ne semble lui accorde.