Au Québec, chaque producteur doit vendre ses porcs à son syndicat. (Photo: 123RF)
TRANSFORMATION ALIMENTAIRE. Le transformateur duBreton a fait parler de lui récemment pour sa demande d’exclusion du plan conjoint des producteurs de porcs du Québec, adressée à la Régie de marché agricole du Québec en août dernier. Rappelons qu’au Québec, chaque producteur doit vendre ses porcs à son syndicat.
Une telle exclusion lui permettrait de conclure des ententes de mise en marché directement avec les producteurs. Cela lui éviterait surtout de devoir payer des cotisations extraordinaires, qui servent à dédommager des producteurs de porcs non biologiques, par exemple lors d’événements, comme la fermeture de l’usine d’Olymel à Vallée-Jonction.
« Actuellement, nous payons pour soutenir nos compétiteurs qui produisent du porc régulier et nous n’en retirons aucun avantage », soutient Mario Goulet, vice-président au marketing et au développement de marchés. duBreton estime avoir payé 1,7 M$ en cotisations extraordinaires dans la dernière année.
Par ailleurs, la demande pour le porc bio certifié bien-être animal de duBreton continue d’être portée par une vague de législations qui interdisent la vente de porcs issus de certains types d’élevage. Des lois de ce type ont été adoptées ces dernières années en Californie et au Massachusetts. duBreton a aussi conclu des partenariats en Australie, où des commerces ont décidé d’adopter des produits certifiés bien-être animal avant même que des lois en ce sens soit adoptées.
« Nous gagnons aussi des clients parmi certaines chaînes de restaurants et de magasins de détail qui se positionnent sur ce genre de valeur, comme Chipotle Mexican Grill et Ikea », ajoute Mario Goulet. duBreton est le principal fournisseur de viande pour les fameuses boulettes du géant suédois.