Air Canada: un titre toujours attirant malgré les secousses
Denis Lalonde|Édition de la mi‑novembre 2023(Photo: 123RF)
LE TAUREAU CONTRE L’OURS. Que vous soyez optimiste ou pessimiste, retrouvez l’analyse d’un titre en deux parties. Dans ce numéro, Air Canada. Choisissez votre camp!
Optimiste
- Pour le trimestre terminé le 30 septembre, Air Canada (AC, 16,87 $) a dévoilé des revenus de 6,34 milliards de dollars (G $) et un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) ajusté de 1,83 G $. Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, conserve sa recommandation de «surperformance»et son cours cible sur un an de 32 $.
- L’augmentation des dépenses en capital liée à la commande de 18 appareils Boeing 787-10 ne met pas le bilan financier de l’entreprise à risque, estime Kevin Chiang, de Marchés des capitaux CIBC. Il conserve sa recommandation de «surperformance»sur le titre et son cours cible sur un an de 30 $.
- Air Canada est en voie de générer un BAIIA record cette année et de réduire considérablement ses ratios d’endettement, tout en générant de solides flux de trésorerie. Malgré tout, le titre se négocie sensiblement au même niveau qu’au pire de la pandémie de COVID-19. Fadi Chamoun, de BMO Marchés des capitaux, conserve sa recommandation de «surperformance»et son cours cible sur un an de 31 $.
Pessimiste
- Les résultats financiers d’Air Canada au troisième trimestre ont été robustes, mais les prévisions de l’entreprise en ce qui concerne ses dépenses en capital ont fait un bond total de 4,4 G$ pour les exercices 2025 et 2026, raconte Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux. Il abaisse son cours cible sur un an, qui passe de 21 $ à 17 $.
- Air Canada a émis des prévisions prudentes pour son exercice 2024, ce que Chris Murray, d’ATB Capital Markets, attribue aux négociations en cours avec les pilotes membres de l’Association des pilotes de ligne et à la normalisation des conditions de l’industrie. Il conserve sa recommandation de «surperformance»sur le titre de l’entreprise, mais réduit son cours cible sur un an, qui passe de 35 $ à 33 $.
- L’augmentation des dépenses en capital s’ajoute à d’autres inquiétudes, comme la vigueur de la demande, un raffermissement de l’environnement concurrentiel, et les prix du carburant, écrit Konark Gupta, de la Banque Scotia. Il souligne la bonne performance financière de l’entreprise, mais son cours cible sur un an passe de 34 $ à 29 $.