«Nous sommes en contact avec d’autres investisseurs. Il y a le groupe chinois Bejing Automotive Industry Holding (BAIC), et d’autres que je ne nommerai pas», a dit M. Guttenberg, lors d’un point de presse.
L’Italien Fiat, qui vient officiellement de mettre la main sur Chrysler, est toujours dans la course. «Le projet de Fiat est le meilleur parce qu'il permettrait de créer un groupe mondial ayant des racines européennes», a même dit Roland Berger, un consultant allemand qui a été chargé par General Motors, qui détient Opel, de trouver un investisseur pour la reprise de sa filiale européenne.
De nouvelles fuites
Le mois dernier, une lettre d’intention a été signée par Berlin et la direction d’Opel avec le canadien Magna, associé à des investisseurs russes, pour l'acquisition de la filiale de GM. Mais depuis, le gouvernement allemand semble freiner des quatre fers pour ne pas avoir à tenir sa promesse, sans pour autant donner de raison précise à cela.
Différentes fuites alimentent les médias allemand au sujet des discussions actuellement en cours entre Magna et Opel pour finaliser l’entente. La dernière en date, dévoilée par Die Welt, indique que Magna prévoit supprimer quelque 11 600 emplois en Europe, une fois la transaction effectuée.
Avec Reuters.
Opel : Berlin fait barrage à Magna
Publié le 11/06/2009 à 00:00
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