Les observateurs sont nombreux à voir dans la chute du pétrole un stimulant économique.
La baisse de 20 % du prix de l'essence à la pompe aux États-Unis amputerait 40 G$ US des dépenses en capital des producteurs, mais donnerait 70 G$ US aux consommateurs américains à dépenser, estiment Jonathan Glionna et Eric Slover, de Barclays. Si le prix de l'essence restait au niveau actuel d'ici la fin de l'année, la baisse moyenne annualisée atteindrait 44 % au quatrième trimestre. Il s'agit de la plus forte baisse en période d'expansion depuis 2006, signale Stéfane Marion, stratège à la Financière Banque Nationale. Andrew Kenningham, de Capital Economics, prévoit que le recul du pétrole fera passer la cadence de l'économie mondiale de 2,8 à 3,3 % au cours des deux prochaines années. La Fed devrait tout de même relever ses taux en 2015, parce que l'emploi contrebalancera le recul de l'inflation, dit-il.