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L'écoconstruction regroupe sept grands sous-secteurs, selon le créneau ACCORD : l'efficacité énergétique, les matériaux écologiques, la conception intégrée, la gestion des déchets de construction, la santé des occupants, la gestion responsable de l'eau et le respect du site.
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«Pourquoi je me suis lancé»
En fondant EGi Construction à Québec en 2011, Pascal Dubé a voulu se délester de la pression de ses employeurs. «J'ai toujours eu des affrontements avec eux, explique-t-il. La construction traditionnelle, je ne trouve pas ça durable. Alors j'ai suivi des cours pour comprendre le bâtiment et quel impact je peux avoir.»
Déménagé depuis peu à Saint-Germain, dans le Bas-Saint-Laurent, il se spécialise dans la conception et la fabrication de maisons écologiques, en tentant notamment de réduire la consommation énergétique au maximum. Par la conception et l'orientation, il tente de maximiser l'impact de l'énergie solaire. Puis, en priorisant certains matériaux (de préférence locaux), il travaille sur l'enveloppe d'une résidence (étanchéité, isolation, fenêtres, etc.) pour réduire les besoins en chauffage.
Et si le coût de l'énergie est beaucoup plus faible au Québec que dans le reste de l'Amérique du Nord, à long terme, «les hausses des prix font en sorte que les clients commencent à s'intéresser aux avantages financiers» que ses services peuvent leur procurer. «J'ai trois types de clients, ceux qui s'intéressent à l'argent, ceux qui s'intéressent à l'environnement et ceux qui privilégient le confort.»
Si la demande de l'écoconstruction augmente, plusieurs chantiers restent afin de mousser l'option. «C'est un gros travail de promotion. C'est sûr que je ferais plus d'argent dans l'industrie conventionnelle, admet M. Dubé, mais ça ne répond pas à mes valeurs.»
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