Mirabel est le théâtre d'un des plus importants projets immobiliers mixtes au Québec.

Tandis que le défunt projet immobilier Lac Mirabel mené par la multinationale américaine Morgan Stanley n'a jamais abouti en raison de la crise économique de 2008, il en est tout autrement de celui de la Cité de Mirabel, situé à l'ouest de l'autoroute des Laurentides, à la hauteur de la sortie 28.

Racheté en 2009 au coût de 120 millions de dollars par un entrepreneur immobilier de la région, Ray Junior Courtemanche, ce vaste territoire de 15 millions de pieds carrés (et bonifié de 3 M de pi2 supplémentaires au cours des deux dernières années) est en pleine effervescence depuis un an.

Plus de 2 500 nouvelles habitations sont prévues d'ici cinq ans dans ce projet immobilier qui s'inspire du Quartier Dix30, à Brossard. À cela s'ajouteront une halte routière avec lave-auto, un hôtel 4 étoiles de 140 chambres, une clinique, des dizaines de restaurants et le premier centre commercial Premium Outlets au Québec (le deuxième au Canada), le 30 octobre prochain.

«Déjà, 100 logements, dont 40 maisons de ville, ont été livrés en juillet. Des logements qui se sont vendus au coût de 200 000 $ à 379 000 $ en moins de trois mois», précise Gabriel Dutil, vice-président du développement de la Cité de Mirabel (M. Courtemanche n'a pas pu nous accorder d'entrevue).

Oubliez la formule traditionnelle des projets résidentiels avec bungalows et maisons à deux étages. Ce projet urbain regroupera des copropriétés, des maisons en rangée et des tours d'habitation, dont l'une sera réservée aux personnes actives de 55 ans et plus.

«Ce projet respecte le seuil de densification de 18 logements à l'hectare, tel que prescrit dans le Plan métropolitain d'aménagement et de développement adopté en 2012», précise le maire de Mirabel, Jean Bouchard.