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Titres en action: Cogeco Communications, Morgan Stanley…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 15 juillet 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Cogeco Communications (CCA, 120,21 $) s’attend à profiter de la tendance du télétravail, qu’il s’attend à voir se prolonger, alors que la COVID-19 continue d’avoir un impact sur ses activités. La société montréalaise, qui a rejeté l’an dernier une offre d’achat hostile de Rogers Communications, a indiqué que la tendance du marché du travail devrait être bénéfique pour ses divers projets d’expansion de réseau, particulièrement dans les régions moins bien desservies ou non desservies. Cogeco Communications a affiché mercredi soir un profit attribuable à ses actionnaires de 95,7 millions $, soit 2,01 $ par action, pour le trimestre clos le 31 mai. En comparaison, la société avait réalisé un profit de 90,8 millions $, ou 1,87 $ par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus de ce qui était le troisième trimestre de Cogeco ont progressé de 3,1 % à 624,3 millions $, alors qu’ils s’étaient chiffrés à 605,8 millions $ au même trimestre l’an dernier. En excluant les fluctuations des taux de change, ses revenus ont grimpé de 8,8 %, a précisé l’entreprise. «Bien que nous sommes satisfaits des résultats financiers à ce jour compte tenu des circonstances, nous continuons de gérer la situation avec prudence, puisque des incertitudes subsistent quant aux éventuelles répercussions de la pandémie sur les aspects humain, opérationnel et financier», a indiqué la société dans un communiqué. 

 

La banque d’affaires américaine Morgan Stanley (MS, 92,46 $US) a dévoilé jeudi de solides résultats au deuxième trimestre, profitant de la bonne santé des marchés financiers dans un contexte de réouverture des économies, et d’une activité de conseil au beau fixe. Son bénéfice net a atteint 3,5 milliards de dollars, en hausse de 10% sur un an, après avoir enregistré un doublement au trimestre précédent. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice net atteint 1,85 dollar, supérieur aux attentes (1,65 dollar), mais un peu inférieur à celui de l’an dernier (1,96 dollar). Le chiffre d’affaires s’est quant à lui établi à 14,8 milliards de dollars, supérieur là encore aux 13,96 milliards prédits par les analystes. La banque a fait part de résultats solides, particulièrement dans ses activités de conseils en fusions et acquisitions et en introductions en Bourse, les deux segments affichant une croissance du chiffre d’affaires de 44% et 22%. En Bourse, le titre perdait toutefois 1,22% dans les transactions précédant l’ouverture de Wall Street, une chute s’expliquant — comme pour plusieurs banques ayant déjà dévoilé leurs comptes trimestriels — par une très forte progression sur le titre ces derniers mois.

 

Air France (AF, 3,77 €) va proposer à ses clients d’intégrer à leur billet les données sanitaires leur permettant de voyager, afin de fluidifier les passages à l’aéroport. Les passagers d’Air France recevront, quelques jours avant le vol, un courrier électronique les invitant à transmettre «leurs documents d’ordre sanitaire via une plateforme en ligne», a précisé jeudi la compagnie dans un communiqué, quatre jours après l’annonce de l’extension du pass sanitaire aux transports longue distance en France. «Ces documents sont alors vérifiés et sous réserve de leur conformité, un message de confirmation est adressé au client. Les cartes d’embarquement émises porteront alors la mention +Ready to Fly+ (prêt à voler, NDLR) permettant une prise en compte rapide par les équipes Air France en aéroport le jour du départ», a encore indiqué la compagnie. La plateforme de transmission respectera les règles européennes sur la protection des données (RGPD), a souligné un porte-parole d’Air France: «les documents téléchargés par les passagers sont stockés temporairement pour le temps strictement nécessaire à la vérification puis sont détruits». Face à la menace du variant Delta de la COVID-19, le président Emmanuel Macron a annoncé lundi l’extension du pass sanitaire aux transports de longue distance en France: trains, autocars et avions. 

 

Le groupe américain de sécurité informatique NortonLifeLock (NLOK, 26,91 $US) et son concurrent tchèque Avast ont annoncé jeudi être en «discussions avancées» en vue d’une fusion qui créerait un géant pour les produits grand public. Les deux groupes ont confirmé dans des communiqués distincts leur projet après une information du Wall Street Journal indiquant qu’Avast serait valorisé 8 milliards de dollars pour l’occasion. L’opération pourrait prendre la forme d’une offre de rachat lancé par NortonLikeLock sur Avast, même s’il n’est pas encore certain qu’une proposition formelle sera faite, prévient la société tchèque. Selon la loi britannique sur les fusions, puisque Avast est coté à la Bourse de Londres, l’américain a jusqu’au 11 août pour déposer une offre ou renoncer à tout rachat. NortonLifeLock assure dans son communiqué que les deux entreprises ont la même vision du marché et sont très complémentaires. Basé à Prague et créé en 1988, Avast est l’un des groupes les plus importants au monde dans les logiciels de sécurité et propose une gamme de produits aux entreprises et aux particuliers pour protéger leur ordinateur contre les virus et autres attaques informatiques.

 

Le groupe automobile allemand Daimler (DAI, 73,23 €) a fait état jeudi d’un bénéfice opérationnel de 5,2 milliards d’euros au deuxième trimestre, grâce à des plans d’économies et à une reprise d’activité post-pandémie, malgré les pénuries de semi-conducteurs qui plombent ses résultats. Le constructeur a dégagé un bénéfice opérationnel de quelque 5,2 milliards d’euros et un flux net de trésorerie d’environ 2,6 milliards d’euros pour ses activités industrielles, a-t-il détaillé. À la même période, en 2020, le groupe, qui détient la marque Mercedes, avait subi une perte opérationnelle de 1,7 million d’euros en raison de la pandémie de coronavirus. Au deuxième trimestre 2019, avant la crise sanitaire, le groupe avait aussi connu une perte, de 1,6 milliard d’euros, à cause des charges exceptionnelles liées au «dieselgate». Comme l’ensemble du secteur, l’entreprise a bénéficié, au début de l’année, du redémarrage de l’économie mondiale, grâce à une accalmie sur le plan de la pandémie de coronavirus, notamment aux États-Unis et en Chine, puis en Europe. Mais depuis plusieurs semaines, il fait face, à l’instar de ses concurrents, à des pénuries de composants électroniques, particulièrement de puces, qui l’empêchent d’honorer de nombreuses commandes.