Wealthsimple affirme être rentable pour ses dix ans d’existence
La Presse Canadienne|Publié le 19 septembre 2024Wealthsimple a fait face au scepticisme quant à la capacité de son modèle à faibles frais à générer des bénéfices. (Photo: Giordano Ciampini La Presse Canadienne)
Toronto — Alors que Wealthsimple fête ses dix ans d’existence, la plateforme financière révèle pour la première fois qu’elle est rentable, puisque ses revenus et ses actifs ont augmenté.
La société qui a débuté en tant que robot conseiller a progressivement ajouté des capacités d’investissement au fil des ans, ainsi que des fonctionnalités plus proches de celles des banques, pour tenter d’attirer des clients loin des acteurs établis.
La gamme d’offres de Wealthsimple, qui comprend tout ce qui est entre la négociation sans commission aux prêts hypothécaires, l’a aidée à amasser plus de 50 milliards de dollars (G$) d’actifs, soit environ le double de ce qu’elle avait un an plus tôt.
«Nous en bénéficions en tant qu’entreprise, car cela équivaut à un ensemble de revenus plus diversifiés et plus résilients, une relation plus profonde avec nos clients», a déclaré le chef de la direction, Michael Katchen, en entrevue.
La société privée, dans laquelle Power Corporation et des entités liées détiennent une participation majoritaire, a déclaré que son chiffre d’affaires de 129 millions de dollars (M$) au deuxième trimestre était en hausse de 88% par rapport à l’année dernière et qu’elle compte plus de trois millions de clients.
Avant même la hausse des revenus, la société avait affirmé qu’elle était rentable depuis le deuxième trimestre de l’année dernière.
Wealthsimple a fait face au scepticisme quant à la capacité de son modèle à faibles frais à générer des bénéfices, une inquiétude non fondée, affirme M. Katchen.
La valorisation de l’entreprise est en baisse par rapport à son sommet. Power Corporation, qui détenait 55,1% des parts non diluées au 30 juin, a déclaré que la juste valeur de sa participation était de 1,5G$. C’est en baisse par rapport à 2,1G$ en 2021.
Par Ian Bickis