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À surveiller: Zoom, Restaurant Brands International, BCE

lesaffaires.com|Publié le 15 octobre 2020

Que faire avec les titres de Zoom, Restaurant Brands et BCE? Voici quelques recommandations d’analystes.

Que faire avec les titres de Zoom Video Communications, de Restaurant Brands International et de BCE? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

 

Zoom Video Communications (ZM, 509,25$US): …et ce n’est qu’un début

La valeur du titre de Zoom a été multipliée par six depuis le début de l’année, ce qui pourrait contenter plus d’un investisseur, avec raison, mais la société californienne a présenté de nouveaux produits ces derniers jours qui stimulent un nouvel élan d’enthousiasme du côté des analystes. L’intégration à même sa plateforme de services infonuagiques populaires en cette période de télétravail, ainsi que la création d’un outil de partage, de promotion et de vente par ses utilisateurs de conférences susceptibles d’être populaires pourrait consolider la position avantageuse de Zoom dans le marché de la vidéo d’affaires, indique Alex Zukin, de RBC Marché des capitaux.

«Tout le monde se demande comment Zoom va faire pour reproduire un rythme de croissance comme celui vécu cette année, alors que de nouveaux concurrents apparaissent dans son secteur, nommément Microsoft. Nous croyons que les nouveautés présentées cette semaine devraient apaiser les inquiétudes. Zoom a transformé la vidéo en outil de travail de tous les jours, et pourrait devenir la première plateforme mondiale de vidéo interactive», écrit l’analyste torontois.

RBC pense que la direction de Zoom a bien tâté le pouls du marché et sait comment le traduire en une croissance durable, et en profite pour hausser son cours cible de 450$US à 600$US.

 

Restaurant Brands International (QSR, TSX: 78,21$, NYSE: 59,46$US): une reprise au ralenti

Restaurant Brands International (QSR, TSX: 78,21$, NYSE: 59,46$US): une reprise au ralenti

La société regroupant les enseignes de restauration sur-le-pouce Burger King et Tim Hortons, entre autres, ne se tire pas aussi bien de la situation que sa rivale McDonald’s, mais a quand même de moins mauvaises nouvelles qu’on l’anticipait pour son troisième trimestre de 2020, dont les résultats définitifs seront publiés dans une dizaine de jours. Entre temps, sa direction a tout de même partagé des chiffres encourageants. Ses ventes consolidées se situent entre 1,32 et 1,34 milliard $US sur les trois mois, ce qui est un poil sous les attentes (1,345G$US), mais le BAIIA prévu entre 555 et 565 millions $US est au-delà des 493M$US que le marché espérait.

N’empêche, ça représente une baisse d’achalandage des restaurants de la société qui se situe entre -7 et -9 pour cent, par rapport à la même période l’an dernier, rappelle Patricia A. Baker, de la Banque Scotia. «À la base, RBI est une société qui peut croître encore amplement et qui a beaucoup d’espace pour le faire. Son objectif de bâtir un réseau de 40 000 restaurants dans le monde demeure intact, et si la Covid-19 tempère sa croissance en 2020, ça ne fera pas dérailler sa stratégie à plus long terme», écrit-elle.

La Scotia prévoit un déclin prononcé des ventes pour Tim Hortons, et un ralentissement moindre du côté de Burger King, mais voit les ventes de sa chaîne Popeyes bondir de 20% aux États-Unis, ce qui explique son optimisme. L’institution canadienne attribue la cote «surperformance du secteur» à Restaurant Brands, avec un cours cible à 63$US.

 

BCE (BCE, TSX: 56,15$ NYSE: 42,71$US): en attendant l’effet du iPhone 12

BCE (BCE, TSX: 56,15$ NYSE: 42,71$US): en attendant l’effet du iPhone 12

Bell dévoilera les résultats du troisième trimestre de son exercice 2020 le 5 novembre. Entre temps, les analystes ont revu à la hausse leurs prévisions, même si on s’attend à un recul du chiffre d’affaires et des bénéfices, le secteur des télécoms n’étant pas imperméable aux effets de la Covid-19. Ce trimestre comprend le mois de juillet, haute saison du déménagement, une période qui s’est avérée un peu plus occupée que prévu pour Bell du côté des branchements résidentiels. En revanche, les revenus générés du côté du sans-fil, exprimés sous la forme du montant moyen facturé par utilisateur, sont susceptibles d’être à la baisse. L’arrivée du iPhone 12, qui devrait aider grandement à relancer Bell dans le sans-fil, ne se fera sentir que plus tard.

Du côté de la Banque Nationale Marchés financiers, l’analyste Adam Shine pense que BCE dévoilera tout de même des résultats meilleurs que prévu. Il prédit des revenus de 5,7 milliards $ et un bénéfice par action de 0,78$, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne (5,6G$ et 0,76$). «Nous prévoyons un déclin moins grand dans le sans-fil. Dans l’ensemble, ce trimestre ne sera pas une répétition du second trimestre, où les revenus ont chuté de 9% en raison de la Covid-19. Il y aura encore un effet Covid, mais il sera bien moins important cette fois-ci», écrit-il.

La Nationale continue de croire dans la «surperformance» du titre de BCE, avec un cours cible inchangé à 64$.