Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 09/07/2021 à 07:26, mis à jour le 09/07/2021 à 07:39

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 09/07/2021 à 07:26, mis à jour le 09/07/2021 à 07:39

Un échantillon positif à la COVID-19.

En Asie, le regain de contaminations à la COVID-19 a continué de peser sur le moral des investisseurs. (Photo: 123RF)

Les Bourses européennes rebondissaient vendredi matin, mais les marchés asiatiques ont continué de s'inquiéter de l'évolution de la pandémie. De leur côté, les marchés américains sont incertains avant l'ouverture.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 7h30, les contrats à terme du Dow Jones grimpent de 233 points, ou de 0,64%, à 34 527 points. Ceux du S&P 500 gagnent 17 points, ou 0,41%, à 4 330 points, alors que ceux du Nasdaq reculent de 12 points, ou de 0,02%, à 14 699 points.

Vers 05H20, Paris (+1,93%) réussissait quasiment à effacer ses pertes de la veille. Les autres places européennes affichaient également de nets rebonds: Londres prenait 0,92%, Francfort 0,99%, Milan 1,34% et Madrid 1,02%.

«Les investisseurs évaluent s'il s'agit d'une nouvelle occasion d'acheter dans le creux de la vague», selon Michael Hewson, analyste chez CMC Markets UK.

En Asie en revanche, le regain de contaminations à la COVID-19 a continué de peser sur le moral des investisseurs.

Tokyo a lâché 0,63%, après avoir perdu jusqu'à 2,5% en séance. Le gouvernement a décidé d'instaurer un nouvel état d'urgence à Tokyo face à l'augmentation des infections.

Shanghai a légèrement reculé (-0,04%) et Hong Kong a réussi à se maintenir (+0,70%).

 

Le contexte 

La Bourse de New York avait aussi clôturé en baisse jeudi.

L'un des éléments déclencheurs de ce recul a été la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Banque centrale américaine (Fed) qui fait état de discussions sur un changement de cap de sa politique monétaire.

Les déclarations de dirigeants politiques relatives à la propagation du variant Delta ont ajouté encore davantage de doutes dans l'esprit des investisseurs.

«Ce genre de craintes n'est pas nouveau pour les marchés, mais la baisse des rendements nous indique que la reprise est soit en difficulté, soit simplement retardée», indique Michael Hewson.

Sur le marché obligataire, les taux des emprunts d'État se stabilisaient après plusieurs jours de repli témoignant d'un appétit des investisseurs pour des actifs moins risqués.

Le rendement de la dette américaine à 10 ans remontait même à 1,33% après avoir touché un plus bas depuis février à 1,25% jeudi.

Le Royaume-Uni a enregistré une croissance de 0,8% en mai, un rythme ralenti par rapport aux mois précédents.

En Chine, l'indice des prix à la consommation a progressé de 1,1% sur un an en juin et les prix à la production de 8,8%.

Dans la foulée de la Fed, la Banque centrale européenne (BCE) va publier vendredi le compte-rendu de sa dernière réunion de politique monétaire de juin. 

Le G20 Finances, réuni à Venise jusque samedi, examinera de son côté la réforme de la taxation des multinationales.

 

Le secteur auto bien orienté

Les valeurs automobiles étaient en hausse vendredi. Aussi bien à Francfort avec Volkswagen (+2,72% à 205,95 euros), Daimler (+1,71% à 71,94 euros) et BMW (+1,95% à 86,11 euros). Qu'à Paris où Renault (+2,81% à 33,66 euros) et Stellantis (+2,39% à 16,48 euros) grimpaient.

Ce dernier a présenté jeudi une multitude de projets pour accélérer sa transition électrique.

Le groupe français de luxe Kering s'apprête à racheter le lunetier danois Lindberg, une marque haut de gamme «aux solides perspectives de croissance», a-t-il annoncé jeudi. Son titre prenait 2,27% à 729,10 euros.

Les valeurs du luxe récupéraient globalement leur recul de la veille. À Paris, LVMH montait de 3,21% à 659,90 euros, Hermès de 2,45% à 1 233 euros. À Londres, Burberry prenait 3,07% à 2 048 pence.

 

Du côté du pétrole

Les cours du brut restaient orientés à la hausse, dans un marché moins volatil que les jours précédents.

Vers 05H20, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 74,71 dollars à Londres, en hausse de 0,80% par rapport à la clôture de la veille.

À New York, le baril de WTI pour août gagnait 1,04%, à 73,70 dollars.

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