Afin de contrer les effets de réchauffement climatique engendrés par l'accroissement des activités de transport, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) en appelle à des investissements massifs dans les technologies associées à l'électricité.
Dans une étude publiée hier sous le titre Transport, Energy and CO2: Moving Toward Sustainability, l'AIE souligne que les voitures individuelles tripleront à deux milliards d'unités d'ici 2050, que le transport par camions doublera et que le transport aérien sera multiplié par quatre. Or, à l'heure actuelle, le transport compte pour le quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) reliées à la consommation énergétique.
L'AIE estime qu'une partie de la solution proviendra de l'amélioration de l'efficacite énergétique des véhicules et de l'utilisation de l'électricité, de l'hydrogene et des biocarburants. Ce sera suffisant pour stabiliser les niveaux d'émissions de CO2 mais insuffisant pour renverser la courbe.
C'est à une "révolution technologique" à laquelle nous convie cet organisme établi à Vienne, révolution qui implique l'injection d'investissements "sans précédents" dans l'histoire.