Le GMAT, un examen controversé


Édition du 05 Septembre 2015

Le GMAT, un examen controversé


Édition du 05 Septembre 2015

[Photo : iStock]

Certaines universités l'exigent, d'autres le rejettent. Le Graduate Management Admission Test (GMAT), ou son cousin francophone le TAGE MAGE, un test d'origine américaine qui vise à évaluer des compétences basées sur la logique, ne fait pas l'unanimité. S'il est un prérequis pour réussir au MBA pour les uns, il est décrié par les autres qui l'accusent de contribuer à écarter des candidats talentueux.

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Exercices de mathématiques, de logique, de compréhension de textes, le tout en anglais. Les épreuves, au coût de 250 $ US par candidat, visent large. D'après les organisateurs du GMAT, «l'examen évalue les capacités de raisonnement verbal et quantitatif aussi bien que les compétences en rédaction analytique développées au fil du temps».

Il est censé démontrer la capacité du candidat à suivre un cursus dans des formations supérieures en gestion, comme le MBA.

Obtenir une vue générale sur les habiletés des candidats

C'est pour cette raison que certaines universités l'imposent, comme HEC Montréal et la Faculté de gestion Desautels de l'Université McGill. Beaucoup n'ont d'ailleurs guère le choix, car c'est une condition pour que leur programme soit certifié par les grandes agences internationales de notation.

La préparation à cet examen est fortement conseillée à tous les candidats. Mais encore plus à ceux qui ont un profil littéraire ou artistique par rapport à un profil en sciences, en gestion ou en finance, par exemple.

Ce genre de test «ne donne pas toute l'information, mais permet d'avoir une vue sur les habiletés conceptuelles et cognitives des candidats», explique Louis Hébert, le directeur des programmes de MBA de HEC Montréal.

Étant donné la difficulté et le coût de ces examens, s'y soumettre «révèle également le niveau d'engagement du candidat dans la démarche», poursuit M. Hébert.

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