MBA pour cadres et dirigeants: un passeport pour se lancer en affaires


Édition du 17 Janvier 2015

MBA pour cadres et dirigeants: un passeport pour se lancer en affaires


Édition du 17 Janvier 2015

L'entrepreneuriat se professionnalise. De plus en plus de candidats au MBA viennent chercher dans ce programme les notions fondamentales pour se lancer en affaires ou faire progresser leur entreprise.

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Vincent Cormier, 32 ans, vient de terminer son MBA à l'Université de Sherbrooke et est en recherche active d'une entreprise à racheter. C'était le but de l'ingénieur en production automatisée dès son inscription. «Je pensais que je n'étais pas outillé pour bien gérer mon entreprise. Étant donné ma formation initiale en génie, il me manquait des notions, notamment en finance et en ressources humaines. On a davantage confiance en soi quand on comprend son environnement d'affaires», explique le jeune homme, qui a profité de l'accompagnement d'un mentor spécialisé en fusions et acquisitions, mis à sa disposition par l'université.

Les nouveaux entrepreneurs sont de plus en plus nombreux à choisir, comme lui, de parfaire leur formation en gestion avant de se lancer en affaires. «La moitié de la cohorte qui a terminé son parcours en décembre dernier avait en tête la création d'une entreprise», note Jean-François Guertin, directeur des MBA de l'Université de Sherbrooke.

Mélissa Laberge, 25 ans, acheteuse dans l'entreprise familiale Canac à Québec, a beau avoir étudié en administration, elle a choisi de faire un MBA à l'Université Laval pour se préparer à tenir un jour les rênes de l'entreprise lorsque la deuxième génération de dirigeants prendra sa retraite dans une quinzaine d'années. Tandis que plusieurs enfants de la troisième génération sont intéressés par la relève et acquièrent tous leur expérience au sein de la quincaillerie, la jeune femme pense que son MBA pourrait être un atout «pour accéder à la haute direction» un jour. Il lui donne aussi une crédibilité. «Quand on est un enfant des dirigeants, il faut prouver qu'on est là pour nos compétences», confie-t-elle. Ce qu'elle a appris au MBA lui sert déjà, notamment dans la gestion des relations qu'elle sait fondamentale dans la transmission d'une entreprise familiale, le sujet de son travail de fin d'études.

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