Le projet de loi 81 soulève des inquiétudes au sujet de l'action de Groupe Jean Coutu (Tor., PJC.A), qui se dirige vers sa pire année depuis 1994. Si le projet de loi est adopté sans modification, Québec mènerait des appels d'offres afin de choisir un seul producteur de génériques par médicament. Pro Doc, la division de médicaments génériques de Jean Coutu, est particulièrement «vulnérable», car elle sous-traite la production à d'autres fournisseurs, commente Keith Howlett, de Desjardins Marché des capitaux. L'analyste maintient sa recommandation «conserver», mais abaisse son cours cible de 23 $ à 21 $. Non seulement les marges de la division de Pro Doc sont à risque, mais les marges tirées des ventes en gros seraient vraisemblablement réduites, ajoute Michael Van Aelst, de Valeurs mobilières TD. L'analyste renouvelle sa recommandation de «vente» et abaisse sa cible de 20 $ à 18 $. Pessimiste par le passé, David Hartley, de Credit Suisse, voit quant à lui la lumière poindre. Il bonifie sa recommandation de «vendre» à «neutre» en raison de la chute du titre. Sa cible reste à 17,50 $. Le projet de loi 81 pourrait bien retourner à la table à dessin, selon lui. L'Ontario et l'Alberta ont abandonné des projets similaires, car le choix d'un fournisseur unique augmentait les risques de pénurie.
Les recommandations des analystes qui suivent le titre de Jean Coutu
7 Conserver
1 Acheter
3 Vendre
Cours cible : 21,09 $
Source : Bloomberg
