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Bourse: Wall Street et Toronto portées par les bons résultats

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 29 juillet 2021

Bourse: Wall Street et Toronto portées par les bons résultats

(Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, soutenue par les très bons résultats financiers trimestriels de la plupart des grands noms de la cote, sur fond de politique monétaire accommodante.

La Bourse de Toronto a clos jeudi à un sommet record, alors que les prix des matières premières comme le pétrole et l’or ont profité d’un recul du dollar américain.

 

Les indices

À Toronto, le S&P/TSX a monté de 81 points, ou de 0,4%, à 20 311 points.

À New York, le S&P 500 a avancé de 18 points, ou de 0,42%, à 4 419 points.

Le Dow Jones a pris 153 points, ou 0,44%, à 35 084 points.

Le Nasdaq a gagné 15 points, ou 0,11%, à 14 778 points.

Le dollar grimpait de 0,61%, à 0,80331 $US.

Le pétrole a bondi de 1,08 $US, ou 1,49%, à 73,47 $US.

L’or s’est apprécié de 27,80 $US, ou de 1,54%, à 1832,40 $US.

 

Le contexte

La place new-yorkaise a démarré la séance poussée dans le dos par une nouvelle série de publications trimestrielles de belle tenue, du câblo-opérateur Comcast au fabricant de semi-conducteurs Qualcomm, avant Bourse.

La publication, par ailleurs, d’un chiffre de croissance du PIB américain moins bon que prévu n’a pas ému les opérateurs, selon Art Hogan, responsable de la stratégie chez National Securities, car ils ont trouvé dans le rapport des éléments positifs de nature à compenser.

Le mauvais chiffre est notamment attribuable à l’incapacité de nombre d’entreprises à reconstituer leurs stocks du fait de perturbations d’approvisionnement.

Satisfait par les publications d’entreprises, pas défrisé par les indicateurs macroéconomiques, le marché avait aussi en tête le discours accommodant de la Banque centrale américaine (Fed), favorable à la hausse des marchés actions, a expliqué Art Hogan.

L’analyste a relevé que la hausse de jeudi avait été initiée par les valeurs financières et du secteur de l’énergie, une rotation bienvenue après plusieurs semaines orientées par les entreprises technologiques.

Facebook a ainsi évolué dans le rouge tout au long de la journée et fini en recul de 4,01 % à 358,32 $ US, plombé par un discours jugé trop prudent sur ses perspectives dans les mois à venir.

Le réseau social redoute notamment les modifications du système d’exploitation d’Apple, qui permet aux utilisateurs de sa boutique d’application de ne plus laisser collecter leurs données d’utilisation.

Autre mauvais élève de la cote jeudi, Robinhood, le nouveau venu à Wall Street. La plateforme de courtage a fini en forte baisse de 8,37 %, à 34,82 $ US, après avoir démarré à 38 $ US.

Le courtier avait fait le pari de réserver au moins 20 % des titres nouvellement émis à ses clients, beaucoup de petits porteurs, une stratégie susceptible d’ajouter de la volatilité. 

Le groupe a levé environ 1,89 milliard de $ US et présentait, jeudi soir, une capitalisation boursière d’environ 29 milliards $ US.

Parmi les hausses, le constructeur automobile américain Ford (+3,82 % à 14,39 $ US), qui a publié mercredi des résultats meilleurs qu’attendu et relevé ses prévisions, grâce à une tarification plus agressive.

Le fabricant de semi-conducteurs Qualcomm a lui aussi tiré son épingle du jeu (+6 % à 150,99 $ US), grâce à des résultats meilleurs qu’attendu et un discours encourageant pour le second semestre. Le groupe se dit bien positionné pour faire face aux contraintes d’approvisionnement qui affectent le secteur.

L’action du «Uber chinois», Didi Chuxing, s’est envolée de 11,16 %, à 9,86 $ US, dopée par l’information du Wall Street Journal, démentie rapidement par le groupe, selon laquelle le groupe pourrait se retirer de la cote sur fond de reprise en main réglementaire des autorités chinoises.

L’autre Uber, l’Américain, a perdu 3,14 % à 44,69 $ US après l’annonce, par plusieurs médias américains, de la vente d’un important bloc d’actions par le géant japonais SoftBank.

Le concepteur de camions électriques Nikola a lâché 15,22 %, à 12,03 $ US, après l’inculpation de son fondateur et ancien patron pour avoir trompé les investisseurs de l’entreprise. L’ex-dirigeant a démissionné en septembre 2020.