À surveiller: BRP, Google et Airbus

Publié le 19/03/2024 à 10:12

À surveiller: BRP, Google et Airbus

Publié le 19/03/2024 à 10:12

Par Catherine Charron

En se taillant une place toujours plus importante sur le marché des avions à fuselage étroit, Airbus devrait continuer son ascension, estime Ken Herbet de RBC Marché des capitaux. (Photo: Getty Images)

Que faire avec les titres de BRP, Google et Airbus? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée par les analystes.

BRP (DOO, 82,84$): un trimestre décevant en vue

Après avoir consulté les résultats trimestriels des pairs de BRP, Cameron Doerksen de la Financière Banque Nationale s’attend à ce que la spécialiste des véhicules récréatifs québécoise ait connu une performance décevante cette saison.

La demande pour ses produits avait déjà commencé à s’essouffler en octobre, avait prévenu la société au moment de dévoiler les résultats du troisième trimestre de son exercice 2024 en novembre 2023, rappelle l’analyste.

La faible quantité de neige reçue en Amérique du Nord cette année a peu de chance d’avoir corrigé le tir, alors que les ventes de ses concurrentes comme Polaris ont été plombées par le cocktail météo peu propice à cette activité par rapport à l’an dernier, ajoute-t-il.

Ça devrait d’ailleurs teinter les cibles pour l’exercice 2025 que la direction devrait dévoiler au même moment que les résultats du quatrième trimestre de son exercice 2024, affirme Cameron Doerksen.

BRP a déjà annoncé avoir anticipé des faibles revenus à cause de la piètre météo, et à une baisse de 100 points de base de la marge de son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA).

L’analyste table en 2025 sur une baisse de 13% de son BAIIA cible par rapport à l’exercice 2024.

Le consensus des analystes, quant à lui, mise sur un recul de son bénéfice par action cible de 20% par rapport à celui de l’exercice 2024.

Cameron Doerkson n’écarte pas pour autant de la table un futur «important» programme de rachat d’actions au cours de son exercice 2025, ce qui pourrait doper son titre. D’une part, son effet de levier était de 1,5 x à la fin de son troisième trimestre. De l’autre, il s’attend à ce que son flux de trésorerie libre généré au cours de cette période soit «solide».

Trois des quatre programmes de rachat d’actions passés avaient été annoncés en même temps que le dévoilement de ses résultats trimestriels, ce qui avait fait grimper en moyenne de 10% le cours de son action au moment d’en faire l’annonce, mais aussi dans les jours qui ont suivi, rappelle-t-il.

Il abaisse néanmoins son cours cible de 107 $ à 105 $, ayant ajouté à son modèle de prévision ses attentes pour l’exercice 2026 et révisés celles pour l’exercice 2025. Son titre s’échange présentement à 6,2 x son BAIIA, un multiple en deçà de sa moyenne historique à 7,4 x.

 

Google (GOOGL, 150,84$US): une entente prometteuse

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