BLOGUE. Ça brasse à Silicon Valley. Pas moins de 1000 start-up ne survivront pas à l’hiver. Elles ne trouveront pas l’argent nécessaire pour passer à la prochaine étape. Le resserrement serait amorcé depuis six mois déjà, si l’on se fie aux sites Techcrunch et Pandodaily.
La plupart des start-up ont reçu leur premier financement de la part d’anges financiers. Aujourd’hui, elles sont mûres pour les capitaux-risqueurs. Mais, ceux-ci se font tirer l’oreille. L’accueil tiède que Facebook a reçu en bourse. Les déboires de Groupon. L’incertitude entourant les promesses du mobile. Cela fait réfléchir. Les capitaux-risqueurs seraient moins enthousiastes à l’idée d’investir dans un énième site de consommation collaborative ou de comparaison de prix.
On estime que Silicon Valley produit 10 compagnies intéressantes par année. Pendant la même période, environ 2000 sociétés reçoivent du financement ou graduent des incubateurs de cette région. Une start-up crée en moyenne trois emplois.
On pourrait se dire que c’est beaucoup d’argent investi pour peu de retombées. Ce n’est pas ce qui m’inquiète. Nous vivons dans une société capitaliste, cet argent provient généralement de fonds privés. Ces investisseurs peuvent bien disposer de leur fortune comme ils le désirent.
Le gaspillage de cerveaux scientifiques m’inquiète bien plus. Ou plutôt la pénurie de cerveaux scientiques dans les autres secteurs.