Plusieurs transporteurs aériens du Moyen-Orient, dont Emirates, tentent d'obtenir davantage de droits d'atterrissage en sol canadien, alléguant que les six vols hebdomadaires ne fournissent plus à la demande. Photo : Bloomberg

Les disputes entre le Canada et certains pays du Moyen-Orient au sujet de l'accès aux aéroports du pays viennent de faire une victime de plus. Cette fois-ci, ce sont les voyageurs en partance pour les Émirats arabes unis qui se verront imposer de nouvelles formalités.

À partir du 2 janvier, les Canadiens qui voudront se rendre dans les Émirats devront obtenir un visa, selon ce qu'a indiqué l'ambassade des Émirats arabes unis sur son site Internet, sans donner d'autres détails. Présentement, les voyageurs canadiens qui s'y rendent n'ont pas besoin de visa.

Plusieurs transporteurs aériens du Moyen-Orient, dont Emirates, tentent d'obtenir davantage de droits d'atterrissage en sol canadien, alléguant que les six vols hebdomadaires ne fournissent plus à la demande.

Transport Canada et Air Canada soutiennent qu'une telle décision pourrait gruger la clientèle d'Air Canada pour certaines destinations de correspondance comme Frankfort.

Qatar Airways, qui lutte également pour effectuer des vols au Canada, avait indiqué au début du mois qu'elle n'achèterait pas d'appareils de la CSeries de Bombardier si elle n'obtenait pas un accès aux aéroports du pays.

Les Émirats arabes unis sont le plus grand partenaire commercial du Canada au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, avec des échanges de plus de 1,5 milliard $ en 2008. Au moins 27 000 Canadiens vivent dans les Émirats arabes unis présentement.

Avec Bloomberg.