Selon les salariés, plus de 1000 emplois en Chine pourraient être supprimés. (Photo: 123RF)
San Francisco — Le cloud et le conseil ont continué de porter la croissance du groupe informatique IBM au troisième trimestre, lui permettant de revoir mercredi ses prévisions annuelles à la hausse.
La société américaine a réalisé 14 milliards de dollars de chiffre d’affaires (+6% sur un an) de juillet à septembre, mieux qu’espéré par le marché.
Et malgré un deuxième trimestre décevant, notamment à cause du dollar fort et de son retrait de la Russie lié à la guerre en Ukraine, IBM a relevé ses prévisions de croissance pour l’année complète, sans donner de chiffres précis.
Son titre prenait 4,6% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.
IBM tire essentiellement sa croissance de ses activités de cloud (informatique à distance), dont une plateforme de cloud hybride, qui permet aux clients d’utiliser une combinaison de leurs propres serveurs (privés) et d’espace de stockage dits publics, c’est-à-dire fournis par des prestataires externes comme Amazon ou Microsoft.
Sa filiale Red Hat, rachetée en 2018 pour 34 milliards de dollars, et qui gère le système d’exploitation libre Linux, a vu ses revenus augmenter de 12% sur un an.
Le géant de l’informatique s’est réorganisé autour de ce type de services, mais aussi d’une armée de consultants. Son activité de conseil a récolté 4,7 milliards de revenus pendant le trimestre écoulé, en hausse de 5,4%.
L’entreprise a par ailleurs subi des pertes nettes de 3,2 milliards de dollars au troisième trimestre, liées à des charges exceptionnelle.