«Il va falloir accélérer, parce que personne n'est éternel» - Christiane Germain, Groupe Germain


Édition du 15 Février 2014

«Il va falloir accélérer, parce que personne n'est éternel» - Christiane Germain, Groupe Germain


Édition du 15 Février 2014

Par Marie-Claude Morin

Un objectif de 100 M$

Pour réaliser ce plan de développement, il faudra du financement supplémentaire. L'objectif ? Récolter 100 M$, si possible dès ce printemps. Les 80 M$ amassés en décembre 2011 auprès de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Investissement Québec et des sociétés d'assurance permettront de terminer les trois constructions en cours et un autre projet ; les 100 M$ supplémentaires, selon le coprésident, amèneront l'entreprise à son objectif de 15 à 17 Alt au Canada.

Les investisseurs actuels seront «sûrement présents», mais l'entreprise en profitera aussi pour «agrandir le cercle». Elle cherche des dollars, mais aussi une expertise et un réseau de contacts. Des discussions sont ainsi en cours avec des fortunes familiales en Europe, dont un groupe qui «a déjà eu de 200 à 300 hôtels», ainsi qu'avec des investisseurs du Canada anglais.

Les fonds de pension et autres gros investisseurs institutionnels sont plutôt froids à l'égard de l'industrie hôtelière, marquée par «quelques histoires d'horreur», mais les Germain sont confiants : ils sont de «réels hôteliers, et non des traders d'hôtels», ce qui joue en leur faveur. «Bâtir une marque de confiance auprès des investisseurs n'a pas été facile, mais ça rend la recherche de financement un peu moins difficile», explique Jean-Yves Germain.

Quand la quinzaine d'Alt seront installés au Canada, l'entreprise de Québec considérera plus sérieusement l'international. «C'est sûr que nous nous voyons dans le Nord-Est américain», dit M. Germain. De plus, une réussite au pays attirera l'attention de développeurs étrangers. «Et là, il faudra être disciplinés afin de sélectionner les bonnes occasions.»

Lui et sa soeur sont loin d'être fermés à l'idée de vendre des franchises Alt. «Pourquoi pas ?» dit Mme Germain, persuadée que son concept est assez avant-gardiste pour être «à sa place» dans les grands aéroports d'Europe et d'ailleurs. «Mais les gens vont payer une franchise si la marque est suffisamment forte. Alors, il nous reste encore un peu de croûtes à manger.» Ça tombe bien, les Germain ont très faim.

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