Le temps presse à la COP15, mais un «déficit de confiance» mine les discussions

Publié le 16/12/2022 à 10:33

Le temps presse à la COP15, mais un «déficit de confiance» mine les discussions

Publié le 16/12/2022 à 10:33

Par La Presse Canadienne

Les pourparlers de Montréal ont commencé le 6 décembre et doivent se terminer lundi. (Photo: La Presse Canadienne)

La vice-secrétaire générale des Nations unies a déclaré que la tension actuelle autour du financement public pour sauver la nature découle d’un «déficit de confiance», parce que les pays les plus riches n’ont pas tenu leurs promesses de financement envers les pays en développement dans le passé.

Amina Mohammed s’est jointe aux pourparlers de la COP15 sur la biodiversité à Montréal, cette semaine, alors que l’événement commence à tirer à sa fin sans aucune certitude qu’un nouvel accord sera conclu.

L’objectif ultime de protéger 30% des terres et des zones marines d’ici 2030 n’a pas encore été convenu. Certains pays en développement et des communautés autochtones craignent d’être contraints de quitter des terres qu’ils conservent déjà depuis des décennies.

Mais le différend entre les pays les plus riches et les pays en développement pour financer le prix annuel estimé à 700 milliards de dollars US pour conserver la nature pourrait être le gouffre le plus difficile à combler.

Amina Mohammed dit qu’au cours des dernières années, un sentiment de méfiance est apparu parce que les promesses financières des pays riches, en particulier sur l’action climatique et l’adaptation, n’ont pas été à la hauteur.

Elle dit que chaque pays doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour surmonter ce «déficit de confiance», car permettre la destruction de la nature comme c’est le cas de nos jours entraînera la chute de l’humanité.

«Les ambitions pour la biodiversité nous concernent tous, a-t-elle soutenu. Ce sont des engagements que nous devons tous prendre, car cela nous affecte en tant qu’humanité. Si nous ne prenons pas soin de notre biodiversité, il n’y aura pas de nous.»

Le sommet de Montréal est la 15e réunion de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique et se veut la dernière réunion pour convenir d’un nouveau cadre mondial de la biodiversité, qui vise à mettre fin à la destruction des écosystèmes et des espèces sauvages et à commencer à les restaurer.

Le dernier cadre, négocié en 2010, a échoué en grande partie à cause d’un manque de financement et de reddition de comptes, avec peu d’objectifs mesurables pour suivre les progrès.

Les pourparlers de Montréal ont commencé le 6 décembre et doivent se terminer lundi.

 

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