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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

(Photo: La Presse Canadienne)

REVUES DES MARCHÉS.  Les marchés européens et asiatiques étaient principalement en baisse lundi matin, même après qu’un accord de dernière minute ait permis d’éviter une paralysie du gouvernement américain.

Les indices boursiers à 08h00

Francfort et Paris perdaient 0,2% en début de séance en Europe, tandis que Londres cédait 0,4%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice élargi S&P 500 étaient stables.

En Asie, le Nikkei 225 a glissé de 0,3% à Tokyo. Les bourses chinoises sont fermées toute la semaine en raison d’un congé. Sydney a cédé 0,2%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole prenait 95 cents US à 91,74 $ US le baril.

Le contexte 

Sur le vieux continent, l’inflation en zone euro a nettement ralenti, à 4,3% en septembre sur un an. Mais cela reste toujours très au-dessus de l’objectif de 2% fixé par la Banque centrale européenne (BCE).

Le vice-président de l’institution, Luis de Guindos, a par ailleurs qualifié, dans une interview au Financial Times publiée lundi, de «prématurées» les discussions sur une baisse des taux, avertissant que les obstacles rencontrés «dans le dernier kilomètre» du retour de l’inflation à l’objectif de 2% seront difficiles à surmonter.

Dans cette perspective, les investisseurs s’inquiètent de la robustesse du marché du travail alors que le taux de chômage dans la zone euro a baissé à 6,4% en août, son plus bas niveau historique, selon des données d’Eurostat. 

Élus républicains et démocrates aux États-Unis ont adopté en dernière minute une mesure d’urgence permettant de continuer d’assurer le financement de l’administration fédérale. Mais cette mesure ne vaut que pour 45 jours et elle exclut l’aide à l’Ukraine en guerre demandée par la Maison-Blanche.

Si l’échéance n’est pour l’instant que repoussée et que «nous allons probablement devoir à nouveau vivre ce cirque politique», l’accord «est un soulagement pour les marchés», note Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

«Cela veut aussi dire que les marchés peuvent à nouveau se concentrer sur les données économiques», comme l’inflation américaine de vendredi dernier, ajoute-t-il.

L’inflation dite sous-jacente, hors prix de l’énergie et de l’alimentation, y a ralenti à 3,9% en août sur un an (contre 4,3% en juillet), selon l’indice PCE privilégié par la Réserve fédérale (Fed).

Cette semaine, les investisseurs scruteront notamment mercredi aux États-Unis le rapport mensuel sur les créations d’emplois dans le secteur privé pour septembre, puis du taux de chômage vendredi.

Dès lundi, les opérateurs prendront également connaissance de l’indice américain d’activité manufacturière ISM pour septembre, avant celui des services mercredi.

Et ils seront attentifs aux déclarations du président de la Fed, Jerome Powell, à une table ronde lundi.

 

Fresenius sans dividendes 

Fresenius perdait 2,61% à Francfort. Le groupe allemand de santé enquête pour savoir s’il sera en mesure de verser des dividendes ou des primes pour l’année en cours en raison des aides d’État qu’il a reçues. La loi en question est «complexe et en partie floue», a déclaré Michael Sen, le patron de Fresenius, dans une interview au au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung samedi.

 

XP Power n’a plus de jus

Le spécialiste de l’alimentation électrique XP Power, basé à Singapour mais coté à Londres, dévissait de près de 45% lundi matin sur la place britannique après avoir dit subir une baisse de la demande et l’incertitude économique en Chine, des facteurs qui pèseront sur son résultat annuel.

 

Du côté du pétrole et des devises 

Les prix du pétrole rebondissent lundi après les prises de bénéfices de la semaine dernière, toujours poussés par les restrictions de l’offre de l’Arabie saoudite et de la Russie, avant une réunion technique de l’Opep+.

Vers 07 h 50, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, gagnait 0,79% à 92,93 dollars américains ($US).

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, montait de 0,67% à 91,40 $US.

Sur le marché des changes, le dollar américain remontait lundi face aux devises britannique et européenne: la monnaie unique perdait 0,39% à 1,0532 $US, la devise britannique reculait aussi de 0,39% à 1,2151 $US.