Technologies : nouveau coup de pouce de Québec

Publié le 28/04/2011 à 15:04, mis à jour le 28/04/2011 à 22:56

Technologies : nouveau coup de pouce de Québec

Publié le 28/04/2011 à 15:04, mis à jour le 28/04/2011 à 22:56

Québec donne un nouvel élan au secteur des technologies de l’information. Le ministre du Développement économique, Clément Gignac, a décidé de poursuivre son soutien financier à Prompt, un consortium sans but lucratif qui fait le lien entre la recherche industrielle et universitaire dans le domaine des technologies de l’information et des communications (TIC). La subvention de 8,63 millions de dollars $, permettra à l’organisme de poursuivre ses activités durant trois ans.

La mission de Prompt consiste à faciliter la création d’alliances entre l’industrie des TIC et les universités. Entre autres, un partenariat entre la compagnie Ultra Electronics TCS, situé sur le chemin de la Côte de Liesse à Montréal, et l’École de technologie supérieure de l’Université du Québec (ÉTS), a mené au développement d’un système de communication sans fil qui a été acheté par l’armée américaine. Dans le domaine de la santé, une PME de 25 employés pourrait commercialiser d’ici un an un dispositif de diagnostic pour les problèmes de genoux.

« Tout le monde est gagnant lorsqu’on permet à l’entreprise d’utiliser les compétences et les infrastructures universitaires », explique Charles Despins, PDG de Prompt. Alors que certaines entreprises ont mis sur le marché de nouveaux produits grâce aux partenariats, les universités ont vu gonfler leur budget de recherche. « Depuis 8 ans, le gouvernement du Québec a remis 14 millions de dollars à Prompt. Au cours de la même période, 42 millions de dollars ont été versés aux universités par l’entremise de nos programmes ».

Pour Brunilde Sanso, professeure au Département de génie électrique à l’École Polytechnique de Montréal, ce coup de pouce du gouvernement du Québec est le bienvenu. « C’est le gagne pain de nos étudiants. De plus, ça leur permet de se rapprocher de l’industrie et ils sont souvent embauchés suite à leur collaboration à des projets de recherche », explique-t-elle.

Selon le ministre du Développement économique, Clément Gignac, ces diplômés sont le moteur de notre économie à l’ère de la troisième phase de mondialisation. Après la première phase, où les gouvernements ont signés des ententes de libéralisation commerciale, et la deuxième phase, où les grandes compagnies se sont internationalisées, le capital humain est maintenant à l’avant scène. « Ces cerveaux sont mobiles et cherchent à s’établir dans une ville où ils trouveront une bonne qualité de vie. Les filiales de multinationales qui recevront des mandats sont celles qui pourront répondre à leurs besoins en main d’œuvre », explique le ministre. Grâce à ses quatre grandes universités, sa scène culturelle vibrante et sa réputation de ville créative, Montréal est bien positionnée pour prendre avantage de cette mondialisation 3.0.

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