Le quotidien britannique The Times publie une étude d'un chercheur de Harvard, Alex Wissner-Gross, qui estime qu'une recherche Google équivaut à émettre 7 grammes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Bouillir de l’eau pour une tasse de thé dans une bouilloire électrique équivaut à 15 grammes, soit deux fois l’incidence énergétique d’une recherche.
Or, autant les consommateurs sont conscients de l’énergie consommée par leur bouilloire, autant ils tapotent sur l’ordinateur sans se soucier de l’impact écologique de leurs recherches.
Google réfute avec véhémence ces estimations qu’elle juge «plusieurs fois trop élevées». Certaines recherches sont très rapides alors que d’autres peuvent être plus longues, soutient la compagnie. La moyenne du temps passé par recherche serait plus faible que les estimations présentées par le chercheur américain.
Selon les calculs de la compagnie, une recherche Google moyenne consommerait «à peu près l’énergie requise par le corps humain pour vous maintenir la vie pendant 10 secondes». Il compare aussi la consommation d’énergie à celle d’une voiture. L’énergie brûlée pour déplacer une voiture sur un kilomètre permettrait plus de mille recherches sur Google.