Montréal: Amazon garde le mystère sur son siège social

Publié le 14/09/2017 à 09:06

Montréal: Amazon garde le mystère sur son siège social

Publié le 14/09/2017 à 09:06

Alexandre Gagnon, vice-président responsable du Canada et du Mexiqe pour Amazon a pris la parole devant 750 personnes réunies hier au centre-ville de Montréal. Photo: Benoit Lamothe - Studio BRND Centrik

Viendra, viendra pas? Malgré la foule réunie à Montréal pour lentendre, le grand patron dAmazon pour le Canada et le Mexique a gardé le silence complet hier, sur le lieu où le géant du commerce électronique compte implanter son prochain siège social.

Les spéculations vont bon train depuis que l’entreprise de Seattle a dévoilé la semaine dernière son intention de bâtir un deuxième siège social en Amérique du Nord aussi important que ses installations actuelles des États-Unis.

Comme plusieurs villes aux États-Unis, Montréal, Toronto et Vancouver (la voisine canadienne de l’État de Washington, qui a vu naître Amazon), sont depuis sur le qui-vive, toutes désireuses d’attirer l’entreprise et avec elle, les 5 milliards $US d’investissements estimés et ses quelque 50 000 nouveaux emplois promis.

Invité à la tribune des conférences d’ eCOM Mtl, Alexandre Gagnon, vice-président responsable du Canada et du Mexique pour Amazon, s’est contenté de se dire «très encouragé» devant l’intérêt exprimé par plusieurs, dont le maire Denis Coderre sans le nommer, pour l’accueil de ses futures installations nord-américaines, baptisées HQ2.

«Nous sommes très enthousiastes et on a hâte de voir les propositions qui nous serons soumises. Une décision aura lieu en 2018», s’est-il contenté de dire en guise de conclusion, avant d’éclipser toute question des journalistes, prétextant un horaire trop chargé.

Un Québécois influent chez Amazon

Le Québécois d’origine, devenu l’un des cadres les plus influents d’Amazon au siège social de Seattle, avait précédemment tracé les grandes étapes de développement d’Amazon depuis ses premiers pas en 1995. Depuis, l’entreprise n’a jamais cessé d’accroître son offre pour dépasser aujourd’hui 50 millions d’articles différents.

Photo: Benoit Lamothe - Studio BRND Centrik

Le Québec, a-t-il dit, a sans le savoir, été le premier marché à forcer Amazon à développer un système qui puisse fonctionner dans une autre langue que l’anglais. Le défi du bilinguisme n’a pas manqué de causer des maux de tête à l’équipe de développement, a-t-il reconnu.

«Mais une fois que nous y sommes parvenus, nous avons été ensevelis de demandes de partout, de l’Allemagne, de la Turquie et d’autres pays qui, comme au Canada, regroupent plusieurs groupes linguistiques différents.»

À l’heure actuelle, Amazon compte 4000 travailleurs au Canada, dont 2500 dans ses centres de distribution.Les 1500 autres agissent à titre d’informaticiens ou d'ingénieurs. «Ils oeuvrent à des tâches qui concernent le Canada, mais également d'autres marchés, aux États-Unis comme en Asie», a-t-il précisé.

Lobsession du client

Le vice-président a plusieurs fois répété combien Amazon croyait en l’innovation et au service à la clientèle. «Dans notre domaine, a-t-il martelé, il vaut toujours mieux être obsédé par le service à la clientèle, que de devenir obsédé par la compétition.»

Enfin, le patron d’Amazon a profité de son passage à Montréal pour rejeter toute accusation insinuant le non respect des règles fiscales canadiennes ou québécoises par Amazon. L’entreprise, a-t-il précisé, dispose de tous les outils nécessaires pour permettre aux détaillants de percevoir les frais et taxes de vente requises sur chacun des achats effectués par les consommateurs canadiens.

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