Le journal de New York citait une source proche du dossier, qui évoque également la possibilité que Nortel demande de l’aide financière du gouvernement fédéral pour se sortir d'impasse.
Le titre de Nortel a vivement réagi à la nouvelle et a terminé la séance d'hier sur une baisse de 15 cents (23,44%) à 49 cents à la Bourse de Toronto. L’action a touché un creux annuel de 46 cents à l’ouverture.
Ce geste survient alors que la société basée à Toronto voit ses ventes chuter lourdement dans le secteur du sans-fil et que le resserrement mondial du crédit vient entraver la vente d’actifs clés.
Un porte-parole de Nortel, Ronald Alepian, a affirmé au WSJ que la société ne prévoyait pas se protéger de ses créanciers dans un avenir rapproché, mais qu’elle avait embauché des conseillers pour l’aider à traverser la crise: «Nous demeurons concentrés sur nos objectifs de réduction des coûts annoncés le 10 novembre», a-t-il dit.
À ce moment, Nortel avait annoncé une série de mesures pour préserver ses liquidités, incluant la suspension de son dividende, des suppressions d’emplois et des gels de salaire, de même que la simplification de sa structure corporative. La société avait alors estimé que ces mesures allaient lui permettre d’économiser 400 millions de dollars par année.
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