L'industrie des TIC se dote d'un nouvel outil pour lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre


Édition du 01 Novembre 2014

L'industrie des TIC se dote d'un nouvel outil pour lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre


Édition du 01 Novembre 2014

Par Denis Lalonde

Depuis plusieurs années, les dirigeants des entreprises des technologies de l'information et des communications (TIC) soutiennent que leur secteur est victime d'un problème de pénurie de main-d'oeuvre.

[Photo: iStock]

En 2010, un sondage omnibus de Léger Marketing affirmait que 39 % des dirigeants de PME au Québec considéraient la pénurie de main-d'oeuvre comme étant la principale menace pour leur entreprise.

Quatre ans plus tard, l'enjeu ne semble pas se résorber. Pour cette raison, trois organisations de l'industrie des TIC au Québec - TechnoCompétences, l'Association québécoise des technologies (AQT) et le Réseau Action TI - ont demandé à Lucie Morin, professeure titulaire au Département d'organisation et ressources humaines de l'École des sciences de la gestion de l'UQAM, de bâtir une série de trois fascicules sur la rétention du personnel, qui paraît ce mois-ci.

«L'objectif des fascicules, c'est de guider de façon sérieuse les entreprises pour qu'elles gèrent mieux la problématique d'attraction et de rétention des employés», explique Mme Morin, qui déplore que, trop souvent, les décisions en matière de ressources humaines reposent plus sur l'intuition que sur l'analyse de données probantes.

Elle cite l'exemple du sentiment de justice qui, selon elle, est un facteur déterminant de rétention de la main-d'oeuvre en entreprise : «Plus de 500 recherches ont été effectuées dans le monde sur le sujet. Bien sûr, il n'est pas nécessaire de toutes les consulter, mais avec une bonne stratégie de mots clés, il est possible de faire une méta-analyse. N'importe quel conseiller en ressources humaines le moindrement expérimenté peut développer un plan d'intervention en deux jours. C'est bien peu pour avoir un document ancré sur des preuves scientifiques», dit-elle. Elle ajoute qu'en parallèle, trop de sociétés font des interventions «sans trop savoir pourquoi, et avec peu de résultats, en suivant les recommandations de consultants ou parce qu'elles ont entendu dire que l'entreprise à côté le faisait».

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