Gestion des données : Pourquoi 75 % des entreprises ont fait le choix d'allier cloud public et cloud privé

Publié le 28/09/2016 à 08:20

Par 4Degrés

Le Canada devient un lieu de prédilection pour les grands fournisseurs de services infonuagiques. Alors que les centres de données se multiplient au pays, de nombreuses entreprises commencent à se départir de quelques-uns de leurs serveurs et n’ont plus à s’inquiéter de la préservation et de la sécurité de leurs informations.

« Étant donné l’utilisation sans cesse grandissante des technologies de l’information, les entreprises n’ont plus nécessairement les ressources ou le capital nécessaires pour gérer elles-mêmes l’hébergement de leurs données de façon efficace, sécuritaire et évolutive, note Julien Dernaucourt, directeur des pratiques d'hébergement chez 4Degrés. La virtualisation des données dans des clouds privés ou publics permet maintenant aux entreprises de ne plus avoir à gérer la complexité de leurs données et de se concentrer pleinement sur leur propre croissance. »

Cloud privé ou cloud public

Lorsque les entreprises souhaitent recourir à des services infonuagiques, elles peuvent opter pour un cloud privé offert par une entreprise spécialisée, qui s’occupe de l’intégration, de l’architecture et du soutien au client, ou encore opter pour un cloud public, qui fonctionne en libre-service offert par des entreprises comme Microsoft, Google et Amazon dont la gestion et le soutien doivent être assumés par une équipe TI au sein même de l’entreprise.

Selon la dernière étude du groupe Cicero, 75 % des entreprises dans le monde ont déjà fait le choix d’allier leurs infrastructure TI physique avec une solution en cloud privé ou en cloud public afin de mieux gérer la complexité de leurs données. Une partie de leurs données dites moins sensibles est emmagasinée dans les clouds publics gérés par de grands fournisseurs tels que Google, Microsoft ou Amazon, tandis que leurs données plus critiques resteront hébergées dans des centres de données traditionnels ou dans des clouds privés. Les équipes TI des entreprises peuvent ainsi passer beaucoup moins de temps à gérer leur parc de serveurs pour se concentrer davantage sur le développement technologique.

« Le modèle de cloud hybride permet de réduire les coûts d’exploitation des entreprises qui restent en même temps flexibles, agiles et compétitives. Une banque, par exemple, qui utilise la suite Office, peut très bien travailler dans le cloud public de Microsoft qui sera chargé de s’occuper notamment des mises à jour du logiciel, de la gestion des pare-feux et de la gestion générale des données dans son cloud. Par contre, il y a de fortes possibilités que l’entreprise souhaite héberger ses données critiques (etc.) ; une solution en centre de données ou en cloud privé sera alors privilégiée », explique M. Dernaucourt qui précise que l’architecture des clouds privés est conçue sur mesure pour répondre aux besoins précis de l’entreprise avec une architecture et une intégration faites en collaboration avec le client. Les données sont en temps normal hébergées dans leurs serveurs sur les lieux de travail ou chez un fournisseur privé, ou encore, en colocation dans des centres de données. Elles sont ainsi rapidement accessibles, parfois même sans recourir à Internet.

« Contrairement à l’idée que l’on peut se faire, les données dans les clouds publics sont aussi de plus en plus protégées maintenant que des connexions directes, sécuritaires et redondantes sont possibles », souligne le président de Megaport, Denver Maddux, dont l’entreprise offre des solutions de connexion directe sans passer par l’Internet public. « Notre plate-forme permet, entre autres, à nos clients d’avoir directement accès à leurs données grâce à une connexion sécurisée et privée avec les grands fournisseurs de clouds publics. ».

Étant donné cette hausse de popularité des modèles de cloud hydrides, les centres de données s'attendent à une augmentation de la demande des clients pour des liens direct vers le cloud. « On parle souvent de nuages informatiques, qui est en soi une belle image, mais concrètement, ces nuages sont des serveurs entreposés dans des centres de données comme les nôtres, précise M. Dernaucourt, de 4Degrés. C’est pourquoi, on se doit de collaborer étroitement avec les fournisseurs de clouds si on veut offrir un service de haute qualité à nos clients dont la principale préoccupation est la protection de leurs données et leur accessibilité en tout temps. »

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