Essai du Motorola Milestone (Droid) : Android? Presque parfait...

Publié le 17/02/2010 à 13:51

Essai du Motorola Milestone (Droid) : Android? Presque parfait...

Publié le 17/02/2010 à 13:51

Par Alain McKenna

Blogue. De temps à autre votre obligé a droit à quelques exclusivités. Comme celle-ci : il a pu faire l'essai avant tout le monde du Milestone, le nouvel appareil Android que Motorola et Telus ont mis en marché au Canada hier (mardi). Aussi connu sous le nom de Droid chez nos voisins du Sud.

Première constatation (twistée à même l'appareil ce week-end) : pas surprenant que Google soit aussi féroce dans son offensive mobile. Android, c'est toute une carte de visite. Le système est élégant, la vaste majorité des applications imaginables pour le iPhone ont également été imaginées pour Android (à quelques exceptions notables près), et la polyvalence des petits appareils comme le Milestone, que ce soit dans un contexte de divertissement ou d'affaires, est manifeste.

Il faut dire que Google a récemment revu la façon dont Android se branche à des serveurs à la Exchange, de Microsoft. Et sa pleine intégration avec les outils Google, dont GMail, permet de bien fusionner les deux parties de son cerveau : celle qui fonctionne sur les heures ouvrables, et celle qui fonctionne sur soirs et week-ends.

Du côté matériel, le Milestone a tout pour lui : un superbe format ultramince qui ne l'empêche pas d'inclure un clavier alphanumérique complet, un capteur photo de 5 mégapixels avec flash, et un lumineux écran couleur tactile à affichage pivotant qui réagit vivement à la moindre commande. Il recourt à des cartes MicroSD, en guise de mémoire, qui la limite à 16 gigaoctets, au mieux, mais ça pourrait bientôt aller jusqu'à 32, voire 64 go. Il faut payer pour, par contre.

L'essai du Milestone, qui a eu lieu durant un rapide voyage à Vancouver, le week-end dernier, a permis à votre humble serviteur de comparer son comportement à celui d'un iPhone 3GS. Première constatation : l'autonomie du Milestone est supérieure.

Naturellement, son clavier facilite l'entrée de texte, si vous êtes un adepte de Facebook, Twitter ou d'une autre forme de messagerie qui s'utilise bien en version mobile.

Les photos sont de qualité bien supérieure à celles que prend l'iPhone. Malheureusement pour le Milestone, deux fois sur trois, l'enregistrement vidéo était impossible et forçait un redémarrage de l'appareil.

Ça, c'est plutôt étrange.

Autre triste détail : le partage de la connexion 3G du Milestone n'est pas possible par défaut. Il faut procéder à l'installation d'une application tierce elle-même limitée, puisqu'il faut l'acheter pour en profiter pleinement.

Pour aller sur Internet avec son netbook, l'auteur de ces lignes a donc dû se rabattre sur l'iPhone. Si vous lisez bien entre les lignes, ça fait deux points en moins pour le Milestone.

Si on compare le Milestone à un Blackberry, comme le Bold, celui-ci possède encore quelques avantages indéniables, dont l'incontournable serveur Blackberry qu'utilisent tant d'entreprises pour transmettre les courriels au Blackberry de leurs destinataires.

Malgré ses superbes qualités matérielles et logicielles, on se demande quand même ce qui distingue le Milestone en particulier, et Android en général, d'un iPhone ou d'un Blackberry. Le marché d'applications? Probablement. Mais de ce côté, c'est Apple qui domine.

Le prix de détail? Telus le vend 200 $ avec trois ans d'obligations mensuelles, ou 600 $ tel quel. Ce n'est pas ce qu'on appelle un avantage significatif.

Bref, le Milestone laisse mi-figue mi-raisin. Aucun doute que c'est un très bel appareil, d'une polyvalence exceptionnelle, et qu'avec une connexion 3G, il n'a aucun complexe. Il faut lever son chapeau à Motorola, surtout que le Droid est le troisième plus gros vendeur des trois derniers mois, aux États-Unis, derrière le Blackberry Curve et l'iPhone 3GS.

Et cette troisième place lui convient bien. Android n'a pas encore trouvé sa saveur unique, son avantage indéniable, qui convaincra les consommateurs, particuliers ou gens d'affaires, à préférer cette plateforme à celles, déjà établies à leur façon, d'Apple et de RIM.

 

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