Dommage. Malgré la rumeur, RIM ne veut pas de Palm et de son WebOS

Publié le 27/04/2010 à 12:28

Dommage. Malgré la rumeur, RIM ne veut pas de Palm et de son WebOS

Publié le 27/04/2010 à 12:28

Par Alain McKenna

Blogue. Research in Motion (RIM) ne veut pas de Palm. Ou en tout cas, rien n'indique que ce soit le cas, malgré la rumeur lancée par le Globe and Mail, cette nuit, et reprise par différents blogues depuis. Pourtant, à la vue de son nouveau système d'exploitation BlackBerry OS 6, le fabricant ontarien ne devrait pas fermer cette porte trop rapidement...

Me suivre sur Twitter: @mcken

PLUS: Nouveau système d'exploitation du BlackBerry

PLUS: À vendre : Palm pourrait devenir chinoise

RIM et ses BlackBerry ont conquis le marché des gens d'affaires bien avant que son principal rival, le iPhone, ne se pointe le bout du nez. À l'époque, les rivaux avaient pour nom Microsoft et Nokia. Aujourd'hui, on parle davantage d'Apple et de Google, même si Nokia tente une nouvelle percée avec le N8 (on attend encore le retour de Microsoft, qui sera sans doute réalité l'automne prochain).

Pour conquérir plus de marchés, RIM a effectué une percée du côté grand public, avec les Pearl, notamment, des téléphones plus compacts qui font une plus belle part aux fonctions multimédias. Ces derniers mois, la société de Waterloo a aussi acheté QNX Software, ainsi que Torch Mobile, afin d'améliorer à la fois son système d'exploitation, son fureteur Web et les applications mobiles qui se servent de l'un et de l'autre.

Tout ça n'a pas changé grand-chose à la situation boursière de RIM, qui stagne, carrément. Sans doute que les analystes voient les lacunes des BlackBerry comme étant plus importantes que ses qualités.

Ces lacunes sont d'ordre logiciel : des bogues dans le système d'exploitation, un manque cruel d'applications destinées au grand public et des fonctions multimédias à la traîne de l'industrie.

À l'opposé, un des gestes les plus remarquables de Palm est d'avoir bricolé un système, WebOS, qui est une grande réussite en matière d'intégration de toutes ces choses. Ça comprend une boutique d'applications fonctionnelle (encore qu'elle soit plus maigre que l'App World de RIM), mais qui profite d'un système entièrement basé sur des normes Web, donc qui facilite la création d'applications. WebOS intègre complètement le multimédia et les réseaux sociaux.

Bref, c'est un système conçu pour le futur, ce que même le BlackBerry OS 6 ne semble pas en mesure d'appréhender totalement.

Avec le Pre et le Pixi, Palm offre aussi deux téléphones intelligents grand public particulièrement bien ficelés, fidèles à une tradition qui n'a pas connu beaucoup de ratés (rappelez-vous les Treo). Ajoutez ça (ou une version révisée) à la gamme BlackBerry et vous venez de répondre à une des plus graves critiques des analystes envers RIM: le manque de variété dans la gamme d'appareils.

L'acquisition de Palm, à un milliard de dollars US, pourrait régler bien des problèmes pour RIM, du côté des appareils grand public, en plus d'empêcher l'arrivée d'un éventuel nouveau rival, que ce soit Lenovo ou un autre. Mais la direction n'a pas d'appétit pour une telle transaction.

C'est du moins ce que le Globe a conclu de la présentation de Jim Balsillie, hier, lors de sa présentation annuelle aux investisseurs. Le dirigeant n'a laissé entrevoir aucune intention en ce sens, même s'il a admis que sa plateforme mobile est un peu en retard du côté de la quantité d'applications offertes.

RIM passera fort probablement son tour. Dommage.

 

À la une

Le Parachute pour soutenir la santé mentale des entrepreneurs

L’initiative Le Parachute s'étendra dans tout le Québec, afin d’améliorer la santé mentale des entrepreneurs.

Justin Trudeau annonce de nouvelles mesures pour développer les services de garde

Le gouvernement offrira aussi une exonération de prêt étudiant aux éducateurs de la petite enfance des régions rurales.

Services de garde: au tour de la FTQ de se plaindre des «faux-fuyants» de Québec

Mis à jour il y a 42 minutes | La Presse Canadienne

Comme la CSQ, la FTQ affirme que même si Québec n’est pas prêt à déposer son offre salariale.