Karen Sheriff, qui a été directrice de l'exploitation de Bell Aliant et qui en deviendra chef de la direction le 3 novembre, a indiqué à des analystes lors d'une conférence téléphonique, hier, que "le cours de notre unité ne reflète pas la confiance que nous avons en Bell Aliant".

L'entreprise, qui a toujours été dominante au sein du secteur des services de téléphonie et d'Internet dans les provinces de l'Atlantique, et qui assure maintenant une présence significative dans plusieurs régions de l'Ontario et du Québec, est en très bonne santé financière, a-t-elle assuré.

Mme Sheriff a tenu ces propos après que l'entreprise eut dévoilé mardi des produits d'exploitation de 815,3 millions $ au troisième trimestre, clos le 30 septembre, en hausse comparativement à ceux de 808,5 millions $ réalisés lors de la même période l'an dernier.

Bell Aliant a également annoncé mardi la conclusion d'une entente à long terme avec Bell Canada en vertu de laquelle l'entreprise fournira un réseau de transmission amélioré permettant une connexion des sites cellulaires de Bell Mobilité dans le Canada atlantique à ceux de l'Ontario et du Québec.

Le conglomérat BCE, société mère de Bell Canada, détient une participation de 44 pour cent dans Bell Aliant.

A la Bourse de Toronto, mercredi, le cours des parts de Bell Aliant a terminé la journée à 24,07 $, en hausse de 74 cents, soit 3,17 pour cent, par rapport au précédent taux de clôture.