Des applications de budgétisation peuvent aider à limiter les dépenses mensuelles

Publié le 22/10/2021 à 12:00

Des applications de budgétisation peuvent aider à limiter les dépenses mensuelles

Publié le 22/10/2021 à 12:00

Par La Presse Canadienne

L’application a aidée Jordann Brown à atteindre ses principaux objectifs financiers, comme se libérer de ses dettes et économiser un fonds d’urgence. (Photo: 123RF)

Toronto — Avant que Jordann Brown ne télécharge Mint, une application gratuite de budgétisation, ses tentatives de remboursement dynamique de dette étaient entravées chaque mois par des dépenses imprévues qui faisaient dérailler son budget.

«Mint m’a aidé à constituer un coussin dans mes économies en espèces pour surmonter ces hauts et ces bas financiers, a-t-elle souligné. (L’application) m’a certainement aidée à rester sur la bonne voie avec mon budget mensuel, ce qui m’a, en retour, aidé à atteindre mes principaux objectifs financiers, comme me libérer de mes dettes et économiser un fonds d’urgence.» 

La gestionnaire de contenu de 31 ans de Halifax, qui travaille chez Zolo.ca, a estimé qu’une application de budgétisation pouvait être un excellent outil pour ceux qui ont du mal à atteindre leurs objectifs financiers ou à contrôler leurs dépenses. 

Ces applications peuvent aider à automatiser le suivi des dépenses et offrir une vue d’ensemble des performances par rapport aux objectifs financiers. 

Aashti Vijh, une spécialiste principale des communications et du marketing chez Ratehub.ca à Toronto, utilise la version pro de l’application de budgétisation Dollarbird, qui coûte environ 40 $ par année. Elle a commencé à utiliser l’application à la fin 2017, après avoir quitté la maison de ses parents. 

«J’ai réalisé que je ne savais pas vraiment où allait mon argent chaque mois. Je savais que je respectais généralement mon budget, mais je ne savais pas précisément, par exemple, combien d’argent je dépensais pour acheter des lunchs au travail ou quel pourcentage de mes revenus allait au loyer», a-t-elle noté. 

Mme Vijh a affirmé que grâce à l’application, elle contrôle désormais mieux ses dépenses, en particulier lorsqu’il s’agit de commander des repas ou de manger au restaurant.

«J’ai découvert que c’est quelque chose que je faisais beaucoup plus souvent avant de commencer à utiliser Dollarbird, et maintenant je suis beaucoup plus attentive», a-t-elle observé. 

Mme Vijh a expliqué que l’application Dollarbird affichait un calendrier mensuel sur lequel il est possible de cliquer pour saisir ses dépenses. Il est possible de saisir ces dépenses manuellement, au fur et à mesure qu’elles surviennent, ou de configurer une notification poussée quotidienne pour se rappeler de suivre les dépenses quotidiennes. 

«Le fait de saisir mes dépenses chaque jour m’a rendue beaucoup plus attentive à ce que je dépense. Par rapport à d’autres applications de budgétisation, qui se connectent aux comptes bancaires et catégorisent automatiquement les dépenses, Dollarbird permet d’être proactif avec ses finances, plutôt que réactif», a-t-elle affirmé. 

Alexandra Bosanac, une gestionnaire de contenu de 34 ans de Toronto, voulait elle aussi mieux gérer ses flux de trésorerie. Elle a donc commencé à utiliser l’application de budgétisation You Need a Budget (YNAB) en 2017. 

«Je voulais avoir un meilleur contrôle sur mes finances. J’avais peur de dépenser de l’argent et j’avais l’impression que ce n’était tout simplement pas un mode de vie durable», a expliqué Mme Bosanac. Elle voulait une meilleure idée des sommes d’argent qu’elle pouvait raisonnablement dépenser chaque mois sans que ce soit trop. 

Ce que Mme Bosanac aime particulièrement dans l’application, c’est que chaque dollar se voit attribuer une catégorie, mais qu’il est assez simple de changer de catégorie au besoin. Par exemple, si elle souhaite dépenser plus pour une excursion d’un week-end, elle peut réaffecter de l’argent sur l’un de ses différents «fonds d’amortissement», qu’elle utilise pour économiser pour des chaussures ou des vêtements qui ne sont pas considérés comme des dépenses mensuelles. 

Mme Bosanac paie environ 120 $ par an pour le service, mais elle a calculé que cela l’avait aidée à économiser des milliers de dollars, alors elle considère que c’est une dépense qui en vaut la peine. 

Cependant, elle a précisé qu’utiliser YNAB était très intimidant au début et qu’il y avait une certaine courbe d’apprentissage. Mme Bosanac conseille aux autres qui essaient des applications de budgétisation pour la première fois de ne pas abandonner trop rapidement s’ils sont confrontés à de la frustration ou de la résistance. 

«C’est normal que ce soit déroutant au début», a-t-elle affirmé. «Et, si la première application essayée ne convient pas, on peut en essayer une autre.» 

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