Le CRTC rejette l'acquisition d'Astral Media par Bell

Publié le 18/10/2012 à 16:04, mis à jour le 18/10/2012 à 16:15

Le CRTC rejette l'acquisition d'Astral Media par Bell

Publié le 18/10/2012 à 16:04, mis à jour le 18/10/2012 à 16:15

Par Les Affaires

[Photo : LesAffaires.com]

Revers majeur pour Bell: le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a refusé d'autoriser son offre d'achat d'Astral Media.

Le CRTC estime que la transaction ne sert pas l'intérêt des Canadiens ni celui du système de radiodiffusion du pays. C'est ce critère de l'intérêt public qui guide le CRTC lorsqu'il doit autoriser ou non des acquisitions d'entreprises.

Après des mois de protestations de ceux qui clamaient haut et fort que la transaction donnerait à Bell une trop grande part du marché télévisuel, le CRTC leur a finalement donné raison dans une décision rendue jeudi.

Le CRTC souligne que l'acquisition aurait donné "un immense pouvoir commercial" à l'une des plus grandes entreprises canadiennes de médias.

Si la transaction avait été autorisée, le CRTC aurait alors dû imposer des balises majeures qui auraient nui à toute l'industrie, a expliqué le président de l'organisme fédéral, Jean-Pierre Blais.

Le CRTC a aussi conclu que si Bell avait acheté Astral, l'entreprise aurait détenu 42,7 pour cent du marché de la télévision de langue anglaise et 33 pour cent du marché francophone.

Pour le marché anglais, un tel pourcentage va au-delà du plafond de 35 pour cent établi par le CRTC pour un examen expéditif d'une demande. Entre 35 et 45 pour cent de parts de marché, une analyse plus détaillée est alors effectuée.

Le pourcentage calculé par le CRTC est par ailleurs bien plus élevé que celui avancé par la compagnie mère de Bell, BCE, qui affirmait que si l'entente était approuvée, elle ne possèderait que 33,5 pour cent du marché anglophone et 24,4 pour cent du marché francophone.

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