Quartier de l'Innovation: les premiers projets du Laboratoire à ciel ouvert arrivent

Publié le 21/06/2017 à 15:33

Quartier de l'Innovation: les premiers projets du Laboratoire à ciel ouvert arrivent

Publié le 21/06/2017 à 15:33

Le Laboratoire à ciel ouvert de la vie intelligente du Quartier de l’innovation(QI) a dévoilé ses premiers projets. C’est lors d’une rencontre à l’École de technologie supérieure (ÉTS) que l’école d’ingénierie, Vidéotron, Ericsson et le QI ont présenté l’avancement du laboratoire et de ses premiers projets mis en place.

Ces innovations ont déjà commencé à être déployées à travers le QI. Elles se retrouvent essentiellement à L’ÉTS et dans ces résidences étudiantes, mais devraient s’étendre dans le quartier.

Plusieurs de ces nouveaux procédés, qui sont davantage des améliorations de la technologie actuelle, peuvent devenir des atouts pour les entreprises québécoises. Beaucoup d’entre eux utilisent le plus possible les nuages informatiques. En récoltant les données pertinentes, il devient possible de presque tout automatiser.

C’est le cas du Wi-Fi SON (Self-Organizing Network) qui transforme le réseau Wi-Fi traditionnel en réseau intelligent. En analysant les données dans le nuage, le réseau détermine quelle configuration du réseau sans fil est la meilleure pour l’utilisateur. Ainsi la distance par rapport aux bornes, la fréquence acceptable des appareils (2.4Ghz ou 5Ghz) ou encore du nombre d’utilisateurs connectés sur le réseau sont pris en compte dans l’automatisme.

D’un autre côté, les pico-cellules, créées par Ericsson et distribuées par Vidéotron, permettent d’étendre les réseaux LTE en utilisant les prises Internet pour se connecter aux radios cellulaires. Conçues pour couvrir près de 3000 m2, ces petites boites permettent de garder un réseau cellulaire sur l’ensemble d’un étage, et ce même dans les stationnements souterrains.

L’un des projets prometteurs, en raison de sa versatilité d’application, est la IoT (Internet of things) d’Ericsson. Le principe est simple: placer différents capteurs (dans des voitures, une entreprise, une ville etc.) qui vont amasser des données dans le nuage informatique.

Ces informations seront ensuite analysées puis présentées de manière ludique pour que les entreprises puissent les utiliser. Par exemple, dans le cas d’une entreprise automobile, l’IoT peut se servir des données récoltées pour comprendre les habitudes des consommateurs: vitesse utilisée, fréquence d’utilisation des freins, etc.

Depuis son lancement en septembre 2017, le laboratoire s’est concentré sur l’implantation d’infrastructures pour se préparer à l’arrivée de nouveaux projets. L'automne prochain, le laboratoire compte d’ailleurs lancer sa plateforme en ligne qui permettra de recevoir des applications de projets. Les soumissions seront évaluées par un comité de sélection. Aussi bien les entreprises privées que les citoyens pourront proposer leur idée.

 

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