Kik Interactive a annoncé mardi la fermeture de son application de messagerie Kik et la mise à pied de la plupart de ses employés, alors qu'elle se prépare à une lutte contre la commission des valeurs mobilières des États-Unis (Securities and Exchange Commission, ou SEC).

La société établie à Kitchener, en Ontario, a annoncé que plus de 100 employés seraient licenciés. Elle garde toutefois une équipe de 19 personnes en place, pour concentrer ses ressources sur la défense de sa cryptomonnaie Kin, qui fait l'objet d'un examen minutieux de l'autorité boursière américaine.

Le fondateur de chef de la direction de Kik, Ted Livingston, a indiqué que ces décisions avaient été difficiles à prendre, mais que l'équipe avait décidé de tout miser sur la promotion de la croissance de son écosystème de cryptomonnaie Kin.

Il affirme que la SEC souhaite considérer le Kin, comme la plupart des autres cryptomonnaies, comme une valeur mobilière, ce qui limiterait son potentiel d'être une devise numérique librement échangeable.

En juin, la SEC a lancé une poursuite contre Kik Interactive pour avoir organisé une émission «illégale» de jetons évaluée à 100 millions $ US au motif que la société n'avait pas suivi les procédures appropriées pour la vente de valeurs mobilières.

M. Livingston affirme que l'équipe restante chez Kik se concentrera sur le seul objectif de convaincre plus de gens d'acheter et d'utiliser la cryptomonnaie Kin.