Facebook permet d'être mieux connecté, mais pas forcément plus heureux

Publié le 14/08/2013 à 17:28, mis à jour le 11/10/2013 à 12:31

Facebook permet d'être mieux connecté, mais pas forcément plus heureux

Publié le 14/08/2013 à 17:28, mis à jour le 11/10/2013 à 12:31

Par AFP

Les personnes qui utilisent Facebook se sentent peut-être mieux connectées au monde mais ne sont pas forcément plus heureuses, selon une étude publiée mercredi aux Etats-Unis.

"En surface, Facebook fournit une ressource précieuse pour remplir le besoin de base des hommes d'avoir des liens sociaux", constate Ethan Kross, psychologue de l'Université du Michigan (nord) et principal auteur de cette recherche parue dans le journal scientifique PLOS.

"Mais plutôt que d'améliorer le bien-être des gens, l'utilisation de Facebook a l'effet inverse: elle l'empire", souligne-t-il.

Cette étude a été effectuée auprès de 82 jeunes adultes disposant de smartphones et de comptes Facebook. Les chercheurs ont tenté d'évaluer leur bien-être en leur envoyant des textos cinq fois par jour durant deux semaines pour leur demander s'ils se sentaient seuls ou inquiets, combien de fois ils avaient utilisé Facebook et combien de fois ils avaient communiqué "directement" avec d'autres personnes.

Les résultats ont montré "que plus les personnes utilisaient Facebook à un moment donné, moins elles se sentaient bien le moment d'après lorsque nous leur envoyions un texto", écrivent les chercheurs. "Plus elles ont utilisé Facebook durant les deux semaines, plus leur degré de satisfaction dans la vie a décliné au fil du temps", ajoutent-ils.

A l'inverse, les interactions directes avec les gens, non par le biais des réseaux sociaux, ont conduit à améliorer ce bien-être personnel.

"Ce sont des résultats de la plus haute importance parce qu'ils touchent au coeur même de l'influence que peuvent avoir les réseaux sociaux dans la vie des gens", souligne John Jonides, spécialiste des neurosciences à l'Université du Michigan, coauteur de l'étude.

Les scientifiques notent également que les personnes interrogées n'étaient pas plus enclines à utiliser Facebook lorsqu'elles se sentaient mal, bien qu'elles aient eu plus souvent recours au réseau social lorsqu'elles se sentaient seules.

Les auteurs de l'étude refusent cependant de généraliser les résultats et de dire que l'utilisation de Facebook --ou d'autres réseaux sociaux-- a les mêmes effets sur tout le monde. "Nous nous sommes concentrés sur les jeunes adultes parce qu'ils représentent une part essentielle des utilisateurs de Facebook", précisent-ils.

Cette étude est publiée une semaine après une enquête de chercheurs britanniques pointant le fait que poster fréquemment des photos sur Facebook pouvait détériorer les relations humaines dans la "vraie" vie.

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