José Boisjoli est pdg de BRP depuis décembre 2003. Il est arrivé en 1989 au sein de l’entre- prise, anciennement connue sous le nom de Bombardier Produits Récréatifs. [Photo: David-Alexandre Alarie]
José Boisjoli, pdg de BRP, était le conférencier du Rendez-vous financier Les Affaires, tenu le 18 septembre à Montréal. Il a répondu aux questions de notre journaliste Marie-Claude Morin.
Les Affaires - Lors de la publication de vos derniers résultats trimestriels (le 12 septembre), les marges bénéficiaires ont soulevé de l'inquiétude. Pourtant, vous dites avoir confiance d'atteindre votre objectif de l'année. Expliquez-nous.
José Boisjoli - Nous avions déjà anticipé une première moitié d'année plus difficile que la deuxième. Nous avons été, de plus, frappés par quelques éléments qui ne se répéteront pas.
D'abord, le taux de change, plus élevé que prévu. Maintenant, nous planifions en fonction du taux actuel pour les prochains mois. Ensuite, comme les ventes de produits hors route (VTT et côte à côte) avaient beaucoup baissé en avril et mai, nous avons mis en place des programmes de vente un peu plus généreux. À l'été, les ventes ont augmenté de 19 %, ce qui a fait en sorte que les coûts de ces programmes ont été plus élevés que ce qui était attendu. Le bon côté, c'est que les stocks sont très très bas chez les concessionnaires et qu'il faut remplir le réseau à l'automne.