Les BarCamps, des conférences à l'image des réseaux sociaux

Publié le 22/10/2009 à 14:14

Les BarCamps, des conférences à l'image des réseaux sociaux

Publié le 22/10/2009 à 14:14

Comment mettre sur pied une conférence d'affaires réussie à l'ère où règnent en maître les médias sociaux ?

 

Les BarCamp, une nouvelle formule d'événements qui gagne en popularité, répond aux besoins de ces participants pour qui le réseautage est devenu un incontournable.

 

Selon ces adeptes, cette formule s'impose aussi comme une nouvelle façon de stimuler l'innovation.

 

Les participants à un BarCamp, qui sont une rencontre style non-conférence d'ateliers-événements participatifs, doivent indiquer à l'avance les sujets dont ils souhaitent discuter, sur un site Web collaboratif ou, sur les lieux de la rencontre, en l'inscrivant sur une grande feuille de papier qui servira d'ordre du jour.

 

Les BarCamps ont été lancés par un groupe de mordus d'informatique de Silicon Valley en 2005, en réaction à une rencontre annuelle jugée trop élitiste organisée par le gourou du Web 2.0, Tom O'Reilly. Le concept s'est rapidement répandu partout dans le monde, et n'est plus l'apanage du secteur des technologies de l'information et des communications.

 

Changement de culture entrepreneuriale

 

" Ces rencontres sont idéales pour avoir accès aux nouvelles idées et aux gens qui devancent l'innovation ", dit Sylvain Grand'Maison, instigateur de PodCamp Montréal, une " anti conférence " sur les nouveaux médias.

 

Il cite l'exemple de Twitter, dont la popularité est relativement récente. " Cette innovation faisait déjà l'objet de discussions dans certains BarCamps en 2006 ", précise M. Grand'Maison.

 

Les BarCamps sont issus d'une génération à l'image du Web 2.0 et des médias sociaux, qui n'a pas peur d'échanger sur ses pratiques d'affaires, contrairement à la génération précédente. Il est grand temps de changer cette culture d'affaires contre-productive, affirme Sylvain Carle, l'un des organisateurs du premier BarCamp québécois, qui a eu lieu en 2006. " Plus on sait de choses, plus on partage nos connaissances, meilleurs sont les résultats ", dit ce spécialiste des médias sociaux.

 

Encore marginal au Québec

 

Toutefois, ce nouveau modèle de conférence reste marginal au Québec.

 

Aux États-Unis et en France, la formule est reprise par les acteurs de secteurs d'activité plus traditionnels, tandis qu'au Québec, elle reste confinée à la communauté techno.

 

" Au Québec, on est frileux et en retard dans plusieurs domaines, même si on se targue d'être innovateur ", soutient M. Carle.

 

Il note cependant une certaine ouverture. " Depuis six mois, des organisateurs de conférences ou des acteurs de secteurs traditionnels me contactent assez souvent pour explorer cette nouvelle formule ", dit M. Carle.

 

Une anti conférence portant sur les nouvelles pratiques d'affaires en lien avec le développement durable, le YUL Camp, a eu lieu à Montréal au début septembre. Cette rencontre a permis à des participants d'établir des contacts prometteurs.

 

" De nos jours, s'échanger des cartes professionnelles, ce n'est pas suffisant pour établir une relation d'affaires ", dit Vincent Olivier, organisateur de l'événement.

 

Les BarCamps ont un bel avenir, dit-il, car " les entreprises adoptant de nouvelles pratiques collaboratives connaissent plus de succès que les autres. "

 

Par Marie-Pierre Chazel

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