Le marketing, «un parasite» à éliminer?

Offert par Les Affaires


Édition du 13 Décembre 2014

Le marketing, «un parasite» à éliminer?

Offert par Les Affaires


Édition du 13 Décembre 2014

Par Matthieu Charest
Voué à l'extinction

Après avoir tiré à boulets rouges sur l'état actuel du marketing, déconstruit ce qu'il conçoit comme une fonction déconnectée de la réalité, Manoj Fenelon s'explique. Selon lui, nous sommes entrés dans une ère où l'on rejette les conventions, où la publicité indispose, et où pour vendre, il faut précisément faire le contraire de ce que le marketing préconise. Ce qu'il appelle the joy of not being sold anything (la joie de ne pas se faire vendre quoi que ce soit). «Nous devons arrêter de dire aux gens comment vivre leur vie ou de leur donner des conseils. Ils portent désormais des lunettes qui leur font voir la réalité, les intentions dissimulées des publicités.»

«Le monde est turbulent et se transforme rapidement. Je crois que notre modèle de société né de l'industrialisation est condamné à disparaître. Il ne peut pas survivre. Et arrêtons de penser que si la croissance stagne en Amérique du Nord, nous pourrons nous appuyer sur les pays émergents et profiter de l'essor de leur production et de leur consommation. Le problème, c'est que le reste du monde ne peut pas nous imiter, ce serait insoutenable pour la planète. Et non, je ne crois pas non plus que les nouvelles technologies puissent tout régler.»

Et s'il est encore trop tôt pour définir parfaitement ce «Nouveau Monde», le conférencier en tire déjà quelques conclusions. «Le contrôle, la culture du secret, la persuasion et les structures décisionnelles "top Down" sont tous en déclin. En parallèle, l'ouverture, la transparence, les relations, la résilience et la défense des intérêts connaissent toutes un essor. Les valeurs changent.»

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