Une chaîne prête à casser encore plus d'œufs

Publié le 02/08/2018 à 13:51

Une chaîne prête à casser encore plus d'œufs

Publié le 02/08/2018 à 13:51

Par Claudine Hébert

[Photo: L'Oeufrier]

Au Canada, ce sont les Québécois qui sont les plus friands de la formule petit-déjeuner au restaurant. Un facteur qui sourit largement à la chaîne L’Oeufrier qui enregistre cette année sa plus importante expansion depuis sa création.

Né en 1995 dans le quartier Vimont, à Laval, ce tout petit resto qui ne sert que des petits-déjeuners jusqu’à 15 h (16 h les fins de semaine) comptera plus d’une trentaine de franchises d’ici la fin de l’année. « Le double d’il y a deux ans », signale fièrement Pedro Medina, un des trois associés propriétaires de la chaîne qui s’amuse à servir des plats aux noms cocasses. « Geoff refinance le Canadien, Qui va payer pour le mur, On veut le retour des Expos, Justin en calèche à Ottawa… disons que l’on aime s’inspirer de l’actualité pour colorer le menu », explique M. Medina.

Issu du milieu financier où il a travaillé pendant dix ans, Pedro Medina s’est joint à l’équipe de L’Oeufrier en 2007. Le restaurant lavallois avait été acheté par deux amis d’enfance, Tony Khoury et Kevin Henriquez, en 2002. La deuxième franchise a vu le jour en 2008, à Deux-Montagnes. Depuis, L’Oeufrier s’est invité dans plus d’une vingtaine de quartiers de la grande région métropolitaine.

Un coût d’acquisition réaliste

Quels sont les ingrédients de cette recette qui frôlera les 25 millions de dollars en 2018 ? « D’abord, l’investissement de la part des franchisés », soutient Pedro Medina. Le coût d’acquisition d’une franchise a été fixé à 400 000 $. « Nous voulons que cet investissement demeure raisonnable et réaliste selon la capacité d’investir de nos franchisés. L’ensemble de nos franchises sont d’ailleurs profitables dès la quatrième année d’opération », indique M. Medina. Il y a deux ans, ajoute-t-il, les succursales de L’Oeufrier enregistraient une moyenne de 90 000 transactions par année. Ce nombre a aujourd’hui doublé.

Pour atteindre ce rapide retour sur l’investissement, l’équipe de M. Medina applique une formule toute simple. « Nous favorisons des emplacements situés dans des quartiers résidentiels où le prix des loyers est généralement plus abordable. Et il arrive régulièrement que la nouvelle succursale soit aménagée dans un local qui était déjà occupé par un autre resto. Ce qui facilite l’obtention des permis. »

Des restos à la couleur du quartier

Chaque succursale, insiste-t-il, prend la couleur et la forme de l’environnement où il est aménagé. Le nombre de places varie ainsi entre 60 et 100 selon la localisation de l’adresse et s’il y a du stationnement ou non à proximité.

Le facteur humain figure également parmi les composantes gagnantes de la stratégie L’Oeufrier. « Nous favorisons des partenaires qui connaissent bien le quartier où s’installe chaque nouvelle adresse de L’Oeufrier. Et pas question, dit-il, de s’associer avec des investisseurs qui dirigent à distance. «Chaque franchisé doit travailler sur place. La proximité de la direction avec les clients a toujours été primordiale à nos yeux», indique le restaurateur.

D’ailleurs plus du tiers des franchisés de l’entreprise ont d’abord été des employés de la chaîne. C’est d’ailleurs une employée du bureau administratif qui dirigera la nouvelle succursale qui doit bientôt ouvrir à Trois-Rivières.

 

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