La LGBT connection

Offert par Les Affaires


Édition du 13 Août 2016

La LGBT connection

Offert par Les Affaires


Édition du 13 Août 2016

Par Matthieu Charest

Dax Dasilva, PDG de Lightspeed. [Photo : Martin Flamand]

L'histoire de Lightspeed est un véritable conte de fées. Lancée en 2005, dans un appartement à l'angle de la Visitation et Sainte-Catherine, à Montréal, elle compte maintenant plus de 38 000 clients partout dans le monde et plus de 500 employés. L'entreprise spécialisée en solutions de paiements et en sites transactionnels pour les détaillants et les restaurateurs a de quoi faire rêver ces entrepreneurs qui bidouillent leur plan d'affaires sur la table de leur cuisine. À sa tête, Dax Dasilva. Début quarantaine, il a tout de l'entrepreneur à succès : brillant, charismatique, engagé dans la communauté.

Ce qui le distingue, aussi : il n'hésite pas à afficher son homosexualité.

Rien d'exceptionnel, direz-vous. Quoique, si l'on voulait faire la liste des entrepreneurs et des pdg qui sont sortis du placard, elle tiendrait sur un Post-it.

Aux États-Unis, il y a Tim Cook, pdg d'Apple, dont l'orientation sexuelle a été révélée par CNBC et qui soutient activement la communauté gaie. Et si Peter Thiel ne cache pas son homosexualité, c'est que le cofondateur de PayPal s'est fait forcer la main par le site à potins Gawker, auquel il a juré vengeance. Avec succès d'ailleurs, puisque le dirigeant Nick Denton vient de déclarer faillite personnelle.

Au Québec ? Si on a des doutes sur quelques-uns, on peine à identifier ceux qui se sont publiquement dits gais.

Avec aussi peu de dirigeants d'entreprise qui osent s'afficher ouvertement LGBT, faut-il conclure que la transparence sur la question nuit aux affaires ?

Puisqu'il n'y a pas d'études ni de données pour appuyer la thèse, nous sommes allés à la rencontre de la communauté d'affaires LGBT québécoise. Si un entrepreneur qui n'entre pas dans le moule de l'hétérosexualité peut encore parfois subir les préjugés d'un banquier, il faut dire qu'il trouvera quand même au Québec un bon endroit pour mener des affaires.

Car il en a coulé de l'eau sous les ponts depuis que Martine Roy, aujourd'hui employée chez IBM et directrice exécutive au développement des régions de Fierté au Travail Canada, s'est fait renvoyer des Forces armées canadiennes en raison de son orientation sexuelle, en 1985. En 1992, l'armée a modifié ses règles pour inclure les homosexuels. Cela fera bientôt 25 ans. Et depuis, de nombreux organismes et réseaux se sont constitués afin de favoriser l'inclusion un peu partout, dont les entreprises et la communauté d'affaires. Cela va de la Chambre de commerce LGBT au regroupement d'agriculteurs gais. Ces organismes ont permis et continuent de tisser un environnement favorable pour les gens d'affaires transsexuels, homosexuels ou bisexuels.

C'est ce milieu dont est tombé amoureux Dax Dasilva et dans lequel il a démarré son entreprise dans son appartement du «Village», avec trois employés, tous de la communauté LGBT.

En participant elle-même à la création de réseaux au bénéfice de la communauté LGBT au sein des entreprises avec Fierté au travail Canada, Martine Roy travaille à entretenir ce climat relativement accueillant, et à l'améliorer. Car, malgré les progrès, il mérite l'attention. «Comme entrepreneur ou professionnel, tu dois faire ton coming-out continuellement», dit-elle. «Mais tu te poses toujours la question : "Est-ce que ça va passer ? " Il y a encore beaucoup de secteurs, la construction et la sécurité par exemple, où c'est encore difficile.» 

Les hommes gais gagnent 5 % de moins que les hommes hétérosexuels au Canada, alors que les femmes gaies gagnent environ 8 % de plus que les femmes hétérosexuelles, selon une étude publiée dans Gender and Society et rapportée par le magazine The Atlantic en 2015.

La cape d'invisibilité qui recouvre cette communauté

Personne n'a son orientation sexuelle tatouée sur le front. Mais «l'invisibilité, c'est pernicieux», croit Thierry Arnaud, vice-président et copropriétaire du Groupe Web ID, qui détient Gay 411 et Bear 411, des réseaux sociaux destinés à la communauté gaie. Lui aussi reconnaît qu'il y a eu des progrès, mais le rejet existe encore, «même en 2016», remarque-t-il. Les hommes gais sont moins bien payés à bien des postes, affirme-t-il.

Il s'insurge d'ailleurs contre ce qu'il appelle «l'hétéronormativité», une mentalité incrustée. «On me demande souvent où est ma compagne, par exemple. Et même des partenaires d'affaires m'ont fait des commentaires du genre "elle est où ta Cadillac rose ? ".»

C'est pourquoi la Chambre de commerce LGBT du Québec (CCLGBTQ) est importante, selon lui. «Une dame de la Chambre de commerce juive m'a demandé pourquoi la communauté gaie avait une chambre à elle. Je lui ai répondu que nous formons une communauté, que nous avons des intérêts et des préoccupations semblables. Et que nous savons ce que c'est d'être ostracisés. Comme eux. Elle a compris.»

Mais à quoi ça sert, une chambre de commerce gaie ? À organiser des 6 à 8 et d'autres événements pour que les participants puissent nouer des liens d'affaires, mais aussi appuyer les adhérents, notamment dans la lutte contre l'homophobie ou la transphobie au travail, explique son président, Steve Foster. «À notre création en 1997, notre rôle était davantage de propulser la communauté d'affaires LGBT. Aujourd'hui, il y a un décloisonnement, les jeunes ont moins de compromis à faire. Oui, nos membres vont s'entraider, mais pour eux, le fait d'être LGBT n'est pas le seul critère pour obtenir un contrat.»

Guillaume Bleau, ancien président, siège toujours au CA de la Chambre. Pour lui, les réseaux gais sont un outil de plus qui s'ajoute aux autres réseaux plus traditionnels pour provoquer des occasions d'affaires. «Nous avons des affinités et des réalités similaires. Si ça colle mieux sur le plan personnel, le fit [déclic] est souvent plus simple en affaires.»

« Des barrières sont encore imposées aux gens d’affaires LGBT. Mais parce que nous sommes invisibles, c’est impossible à quantifier », dit Steve Foster, de la Chambre de commerce LGBT du Québec.

Des occasions en rose

Quand M. Arnaud a immigré depuis la France en 2004, ce réseau l'a aidé à s'intégrer à la société québécoise. Mieux, cela a été un véritable tremplin pour ses affaires. «J'y ai rencontré mes avocats, des commanditaires et déniché des occasions, comme lorsque j'ai racheté en partenariat les magasins Priape, entre 2007 et 2013. Je me suis aussi bâti un réseau de relations publiques et de publicité. Je connais la plupart des B & B du Village, par exemple. Maintenant, si j'organise un événement, mon réseau de distribution est solide, je peux rejoindre les touristes facilement.»

Pour M. Bleau, fréquenter ce réseau a été payant à long terme. «Au début de ma carrière, le fait d'être gai m'a permis de décrocher un contrat pour des stations de radio, par exemple. L'un des décideurs était gai, et ça a été un élément déterminant pour obtenir cet important mandat. Aujourd'hui, plusieurs de nos contrats à l'agence viennent du contact que j'ai établi avec des gens de l'industrie du tourisme et de l'événementiel, où les personnes LGBT occupent une place de choix. C'est sûr que je ne donnerais pas ou ne remporterais pas de contrats simplement parce que je suis gai, mais bon, mon Rolodex est plutôt rempli de noms de personnes gaies. (Rires.) Veut veut pas, ça paraît dans mes relations d'affaires.»

En prime, selon le jeune producteur numérique et partenaire à l'agence numérique Swoo, «je pense que notre communauté bénéficie d'un préjugé favorable par les temps qui courent. Nous sommes perçus comme étant créatifs, innovants. Toutefois, je crois que ça dépend des industries. Moi, j'ai senti une tape dans le dos».

Établi à Québec, Danny Kronstrom pense aussi que le fait d'être ouvertement gai l'a bien servi. C'est vrai qu'il vise cette clientèle, ce qui contribue à sa réussite. Il est propriétaire d'un guide touristique gai et d'une agence de marketing Web, et affirme que «le fait d'être connu dans la communauté LGBT m'aide dans ma mise en marché. Posséder une boutique m'a aussi permis de nouer des relations plus facilement. Je vendais des vêtements de la marque Andrew Christian, par exemple, très axée sur les hommes gais. Ce fournisseur me faisait des prix plus bas».

Toutefois, l'entrepreneur ne se fait pas d'illusion. «Ça reste encore un combat d'être LGBT au Québec. La société n'est pas ouverte à 100 %, et la réussite de modèles permet de faire avancer les esprits. Quand j'ai demandé mes premiers prêts pour des sites gais, non pornographiques tient-il à préciser, j'ai senti que ce n'était pas pris au sérieux. Les prêteurs ne comprenaient pas le besoin, les occasions de marché.»

Hors Montréal

Loin des grandes artères et des néons qui illuminent le ciel, la campagne québécoise a aussi son propre réseau LGBT. Dans un tout autre secteur cette fois, sans doute beaucoup moins associé à cette minorité que les arts ou les communications : l'agriculture.

Créé en 2009, et alors appelé le Club des agriculteurs gais, l'organisme a changé de nom en 2012 pour Fierté agricole. Le but, inclure toutes les communautés sexuelles sous le même toit. «Nous avons maintenant 60 membres partout au Québec et nous rejoignons environ 150 personnes, raconte son président, Maxime Dion, qui est également propriétaire de la ferme maraîchère biologique La Bourrasque avec son amoureux, Philippe. Nous voulons briser l'isolement de notre communauté en milieu agricole. C'est déjà difficile de trouver un conjoint pour un agriculteur hétérosexuel, imaginez ce que c'est pour un homme gai ou une femme lesbienne ! Mais nous voulons aussi réseauter, encourager la diversité et faire connaître notre réalité dans la communauté gaie, et vice versa.»

Pour le jeune couple établi à Saint-Nazaire-d'Acton, en Montérégie, le fait d'afficher son orientation sexuelle a joué en sa faveur. «C'est devenu assez rapidement un success story. (Rires.) "Wow, des fermiers gais !" Ça nous a permis de développer notre entreprise. Aujourd'hui, le tiers de nos clients sont homosexuels. Je crois qu'ils nous encouragent pour ça. Je n'ai jamais perçu de discrimination de nos autres clients, qui constituent la majorité. Au contraire, tout le monde est très ouvert et ils "tripent" sur notre projet.»

Maxime Dion et Philippe Benoit sont propriétaires de la ferme maraîchère biologique La Bourrasque, située à Saint-Nazaire-d’Acton, en Montérégie.

Une chambre qui se réinvente

Fondée en 1997, la Chambre de commerce LGBT du Québec est non seulement la plus ancienne, mais l'une des plus importantes du pays. Elle compte aujourd'hui environ 150 membres, et quelque 450 personnes participent aux événements de temps à autre.

Pour son président, il y a toujours des défis à relever. «Aucun doute que des barrières sont encore imposées aux gens d'affaires LGBT, que ce soit par des fournisseurs, des prêteurs, ou lorsque vient le moment d'exporter. Mais parce que nous sommes invisibles, c'est impossible à quantifier», affirme Steve Foster.

C'est d'ailleurs exactement la même conclusion à laquelle est arrivée The Economist Intelligence Unit, qui a produit un livre blanc l'hiver dernier, intitulé Pride and Prejudice. «Il faut déterminer avant de mesurer», mentionne l'étude qui démontre pourtant que, lorsque les entreprises annonçaient des politiques antidiscriminatoires pour protéger leurs employés LGBT, 92 % constataient une amélioration de leur chiffre d'affaires, selon un sondage de l'Université de Californie à Los Angeles.

Les réseaux B2B et B2C mis sur pied par l'ex-militaire Martine Roy ont pour objectif de rendre les milieux de travail plus ouverts.

«Une entreprise qui soutient ses employés LGBT, ça diminue les cas de dépression, ça donne le goût de se dépasser pour son entreprise. Ce n'est pas vrai qu'on ne parle pas de nos vies personnelles au travail, et quand quelqu'un doit mentir en permanence, il est moins productif. L'inclusion, ça stimule les affaires», dit-elle.

Et puisque tous les milieux ne sont pas exempts d'homophobie, comme de racisme, il faut des modèles de réussite afin d'éduquer la population. Pour célébrer et créer des modèles, la CCLGBTQ organise en outre le Gala Phénicia, qui récompense des gens d'affaires LGBT chaque année.

Des réseaux internes

En plus des réseaux externes tels que la Chambre de commerce LGBT, de plus en plus de réseaux sont formés à l'intérieur des entreprises. Des délégués de la RBC, par exemple, fréquentent les événements de la CCLGBTQ pour nouer des relations et développer la clientèle de l'institution, laquelle soutient également ses employés.

«C'est important de se sentir entre nous, raconte Maurice Côté, vice-président, marché sud-ouest de Montréal pour la Banque. Étant gai, je comprends l'importance de ces réseaux : tu veux te sentir à l'aise, et quand tu te lances en affaires, tu veux te sentir compris par tes partenaires. La chimie, c'est crucial.»

Il y a encore de l'éducation à faire à l'interne pense-t-il, «mais je suis fier de dire qu'à la banque, "they walk the talk" [les bottines suivent les babines]. Notre vice-président Québec, Martin Thibodeau, est très impliqué dans nos activités, et nous participons à la Fierté. Je me rappelle qu'au dernier défilé de la Fierté à Toronto, quand l'équipe RBC a déambulé, des gens du public, de nos clients, sortaient leur carte de débit pour nous la montrer. Les gens sont fiers de s'associer à nous. Et bien sûr, promouvoir la diversité et l'inclusion, c'est bon pour le recrutement et la rétention des employés.»

La réussite de Dax

C'est justement sur l'inclusion que repose le succès de son entreprise, croit Dax Dasilva, de Lightspeed. Il a bâti son équipe peu à peu, d'abord avec trois premiers employés issus de la communauté LGBT. Par la suite, l'équipe s'est de plus en plus diversifiée. «Tout le monde a sa place autour de la table», lance-t-il.

Pour l'entrepreneur, nous sommes chanceux de vivre dans une société aussi ouverte. Au Québec comme au Canada, les entrepreneurs n'ont plus tellement à se battre, et la communauté LGBT est respectée et reconnue. Mais il faut bien célébrer ses succès, offrir aux générations montantes des modèles de réussite, notamment pour leur montrer que les frontières sont sans cesse repoussées.

Le pdg de Lightspeed a d'ailleurs fondé Never Apart, un OBNL qui promeut toutes les formes de diversité par l'intermédiaire des arts. De plus, il s'investit lors de Fierté Montréal, dont il a d'ailleurs été ambassadeur l'an dernier.

Au vu des Maurice Côté, Guillaume Bleau, Steve Foster, Thierry Arnaud, Martine Roy, Dax Dasilva, Danny Kronstrom, Maxime Dion et autres, la communauté LGBT semble maîtriser l'art de s'affranchir en se serrant les coudes. Comme quoi les réseaux ont un poids bien perceptible dans le monde réel.

Les hommes gais gagnent 5 % de moins que les hommes hétérosexuels au Canada, alors que les femmes gaies gagnent environ 8 % de plus que les femmes hétérosexuelles, selon une étude publiée dans Gender and Society et rapportée par le magazine The Atlantic en 2015.

 

Martine Roy, employée chez IBM, est directrice exécutive au développement des régions de Fierté au Travail Canada. Elle est accompagnée de sa fille Cascia, 9 mois. [Photo : Charla Jones]

Le mur des investisseurs

Selon une étude publiée en juillet 2016 par StartOut, un organisme de défense des entrepreneurs LGBT américains, et l'Université de Chicago, 37 % des entrepreneurs à la recherche d'investissements n'affichent pas leur orientation auprès des investisseurs. Si la moitié d'entre eux croient que ce n'est pas pertinent de s'afficher, 12 % craignent pour leur entreprise.

«S'il y avait plus de femmes, de personnes de tous âges, de LGBT ou de minorités visibles parmi les investisseurs, ça augmenterait le nombre d'enjeux sous le radar, croit Louis-Philippe Maurice, de Busbud, une entreprise spécialisée dans les voyages par autobus partout dans le monde. Par exemple, je n'ai jamais rencontré d'investisseurs qui prenaient l'autobus.»

Pour Bruce Croxon, ancien de l'émission Dragon's Den (la version canadienne-anglaise de l'émission Dans l'œil du dragon) et fondateur de Lavalife, un service de rencontres, «les VC [investisseurs de capital de risque] ne sont pas vraiment intéressés par le genre, la couleur ou la sexualité de l'entrepreneur. Je ne crois pas qu'il y ait de préjugés à grande échelle. Je ne dis pas que tous les investisseurs sont ouverts d'esprit, mais que l'avarice est plus importante». (Rires.)

L'avantage québécois

L'ouverture d'esprit des Québécois, notamment envers la communauté LGBT, est-elle un atout pour attirer des investissements ou des organisations étrangers ? Les Affaires a posé la question au pdg de Montréal International, Hubert Bolduc. Selon lui, l'aspect «qualité de vie» n'occupe pas le premier rang des préoccupations des étrangers lorsqu'ils lorgnent Montréal. Toutefois, si ce n'est pas déterminant dans le choix d'investir ou de s'installer ici, «c'est sans aucun doute un facteur non négligeable, pense-t-il. C'est difficile à quantifier, mais notre ouverture, notre tolérance et la sécurité nous différencient. Dans le contexte mondial actuel, c'est un gros avantage. Oui, notre ouverture a l'égard de la communauté LGBT a un impact sur notre attractivité. Peut-être encore plus lorsqu'il est question des organisations internationales».

Certifié LGBT

Outre les réseaux d'affaires, des programmes de certification existent afin d'encourager les achats B2B auprès d'entreprises détenues et gérées à plus de 51 % par la communauté LGBT. «C'est un peu comme le café certifié "équitable", explique Martine Roy, de Fierté au travail Canada. Le géant mondial de services aux entreprises Sodexo est un bon exemple.» Mais l'initiative peine à décoller au pays. Trois ans après le lancement de ce programme, la Chambre de commerce gaie et lesbienne du Canada (CCGLC) a délivré seulement une vingtaine de certifications à des entreprises canadiennes. Deux d'entre elles sont québécoises, l'agence marketing Tuxedo et McKelvey Communications. «La croissance a été lente, admet Bruce McDonald, cofondateur et président du CA de la CCGLC. Mais ça commence à décoller. Aux États-Unis, le programme dénombre 1 000 membres après 10 ans d'existence.»

- Petit lexique -

LGBT : sigle signifiant «lesbienne, gai, bisexuel, transgenre et transsexuel»

LGBTQA : même sigle, auquel S'AJOUTE «en questionnement et alliés»

Hétéronormativité : néologisme selon lequel l'hétérosexualité correspond à la norme.

Transphobie : phobie des personnes transsexuelles ou transgenres.

Fierté agricole : Fondé en 2009, l'organisme dirigé par Maxime Dion facilite le réseautage afin de briser l'isolement de ses membres en milieu rural et de faire connaître le secteur agricole à la communauté gaie.

Chambre de commerce LGBT du Québec (CCLGBTQ) : lancée en 1997, la Chambre rayonne surtout dans le Grand Montréal. Elle compte environ 150 membres. Elle organise des événements, comme le gala Phénicia (pour récompenser les gens d'affaires LGBT) et défend les droits de sa communauté.

Fierté au travail Canada : Créé en 2008, le regroupement, qui compte aujourd'hui 77 membres d'entreprises, s'est engagé à rendre les milieux de travail plus accueillants envers les personnes LGBT, notamment en facilitant la création de réseaux à l'intérieur des entreprises.

Chambre de commerce gaie et lesbienne du Canada (CCGLC) : équivalent canadien-anglais de la Chambre de commerce LGBT du Québec. Elle a été fondée en 2003 et est située à Toronto. En 2014, elle a lancé le LGBT supplier diversity program, qui tente de favoriser les entreprises certifiées POUr l'obtention de contrats B2B.

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