B.lovd : l'amour de soi, un biscuit à la fois

Publié le 07/07/2021 à 17:19

B.lovd : l'amour de soi, un biscuit à la fois

Publié le 07/07/2021 à 17:19

Par Emmanuel Martinez
Rachelle Claveau

«L’important, c’est de prendre du temps pour soi et de s’aimer tel qu’on est. Je voulais faire partie de cette conversation-là en lançant mon entreprise», dit Rachelle Claveau. (photo : courtoisie)

La présidente de Publicis Montréal, Rachelle Claveau, compte sur des biscuits pour faire passer son message.

Cultiver l’amour de soi, c’est ce que sa nouvelle entreprise, B.lovd, veut répandre avec la vente en ligne des biscuits artisanaux dans lesquels se glissent des mots positifs.

«Je pense qu’on ne prend pas assez le temps de s’apprécier, dit-elle en entrevue avec Les Affaires. On ne se trouve pas assez parfait, rapide ou performant. Notre corps n’est pas assez beau. C’est fou la pression qu’on a.»

«Le biscuit est accessoire, ajoute-t-elle. Il représente une pause. L’important, c’est de prendre du temps pour soi et de s’aimer tel qu’on est. Je voulais faire partie de cette conversation-là en lançant mon entreprise.»

Celle qui a déjà tenu un blogue culinaire en a profité pour s’appuyer sur une de ses passions, soit de cuisiner. Avec ses deux filles, Rachelle Claveau a donc développé cinq biscuits différents. Une finissante de l’Institut du tourisme et d’hôtellerie du Québec a été embauchée pour cuisiner, tandis que sa fille Maeva, qui est dans la vingtaine, gère les réseaux sociaux.

 

Des messages positifs

Les messages ont été choisis après avoir consulté de nombreuses personnes de toutes les générations. Des employés de Publicis ont aussi mis la main à la pâte pour les phrases et le design.

Que ce soit en anglais ou en français, ces messages sont répartis dans trois catégories : pour les enfants (junior), pour des gens très proches (passionné) ou pour d’autres personnes à qui on veut offrir sa reconnaissance (classique). Pour chacun des types, des centaines de mots sont en banque, donc pas de risque de tomber deux fois sur le même comme au restaurant chinois!

«On peut aussi offrir des messages personnalisés. Par exemple, dans un contexte d'affaires, pour une entreprise qui veut souhaiter quelque chose à ses employés», précise la patronne.

«Cela se donne vraiment bien en cadeau, souligne-t-elle. Les biscuits viennent dans une belle boite.»

La dirigeante est donc heureuse de pouvoir amener la question de l’estime de soi avec une approche qu’elle qualifie de «ludique et agréable».

Si jamais son entreprise faisait des profits, elle souhaite pouvoir redonner de l’argent à des organismes qui viennent en aide aux gens.

«Je veux que ce soit une entreprise sociale, mentionne-t-elle. Ma volonté, c’est d'utiliser les profits pour nourrir la conversation sur l’amour de soi. Cela me touche beaucoup ce sujet-là. Je désire juste qu’on en parle.»

Et ce, un biscuit à la fois.

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