Un réseau québécois d'adjoints virtuels

Publié le 22/12/2009 à 10:58

Un réseau québécois d'adjoints virtuels

Publié le 22/12/2009 à 10:58

Par Suzanne Dansereau

Les adjoints virtuels gagnent en popularité. Si vous préférez embaucher un assistant virtuel établi au Québec, cela est tout à fait possible. Leur salaire est plus élevé - il varie entre 25$ pour des tâches simples et 75$ l’heure pour des tâches spécialisées comme la programmation Web.

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Les assistants québécois offrent de la valeur ajoutée, soutient Danielle Guérin, assistante virtuelle établie à Gatineau et présidente du Réseau des professionnelles en soutien administratif virtuel. « Les Indiens ou Philippins peuvent être de bons exécutants, mais dans notre cas, nous nous voyons comme des conseillers pour l’entrepreneur. »

Mme Guérin a fondé le Réseau des professionnelles en soutien administratif virtuel (RPSV) en juin 2008. Le RPSV compte maintenant 18 membres… toutes des femmes.

« J’ai créé le réseau pour briser l’isolement que vivent les assistantes virtuelles et les aider à promouvoir leurs services », explique Mme Guérin. Elle estime à au moins 50 le nombre d’adjointes virtuelles au Québec. Mme Guérin s’apprête même à lancer un livre électronique sur le sujet (Adjointe d’excellence, comment démarrer son entreprise d’assistance virtuelle sur une base solide).

Danielle Guérin offre aussi des formations de deux jours sur le Web (deveniradjointevirtuelle.com). Elle-même a suivi une formation offerte par une entreprise de Vancouver nommée vaclassroom.com.

Adjointe administrative dans une clinique chiropratique, Danielle Guérin a décidé de devenir travailleuse autonome il y a sept ans parce qu’elle ne voyait aucune possibilité d’avancement au sein de l’entreprise et parce qu’elle voulait pouvoir choisir ses tâches. «Je suis une introvertie et je n’aimais pas faire des appels de suivi au téléphone» explique-t-elle.

De tempérament autonome, elle a suivi de son propre chef des formations de tous genres et s’est lancée en affaires. Elle compte une dizaine de clients réguliers, en plus de prendre des contrats ponctuels lorsque le temps le lui permet.

Médias sociaux

Parmi ses clients, elle compte des conseillers en communication, un courtier en assurance collective, et son ex-employeur. Il arrive aussi à Mme Guérin de sous-traiter du travail à ses partenaires. Elle en a trois : l’une d’elles est mère de famille qui désire rester à la maison pour ses enfants; l’autre est une victime d’abolition de postes et la troisième est retraitée.

Mme Guérin a aussi choisi de se spécialiser dans les médias sociaux. « La demande est forte dans ce secteur, signale-t-elle. Les entrepreneurs savent qu’ils doivent s’en servir, mais ils n’ont pas l’expertise. Je suis les tendances et je peux ainsi mieux aider mes clients » dit-elle. Mme Guérin trouve de nombreux atouts à son métier d’assistante virtuelle. « J’ai plus de contrôle, de la flexibilité et de rétroaction. J’ai une diversité de clients et de tâches. Je ne regrette pas mon choix ! »

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