Parfois, on en vient à penser que l'herbe est plus verte chez le voisin. Photo : DR.
De plus en plus de Canadiens se montrent particulièrement actifs pour trouver un nouveau poste de travail, et cela s’est surtout vérifié lors du dernier trimestre de 2011. Les Canadiens se sont même montrés les plus actifs du monde sur ce plan, d’après un sondage du cabinet de ressources humaines Randstad.
Ainsi, Randstad a mis au point un Indice de mobilité, qui vise à évaluer chaque trimestre le nombre d’employés d’un pays qui changeront d’emploi au cours des six prochains mois. Sur la scène mondiale, aucun autre pays n'a connu une plus grande progression de son Indice d’un trimestre à l’autre que le Canada, avec une hausse de 12 points. La Belgique (+8), la Suisse (+5) et l'Argentine (+5) ont également noté une augmentation conséquente. Globalement, l'Indice a crû de 103 à 105 points, des niveaux qui avaient été vus pour la dernière fois aux 1er et 2e trimestres de 2011.
«Quand les employés ont un désir accru de changer d'emploi, cela signifie que les employeurs ont d'excellentes chances d'embaucher les bons candidats en fonction de leurs objectifs organisationnels», dit Jan Hein Bax, président de Randstad Canada, en soulignant que cela rend également «plus difficile» de retenir ses meilleurs éléments.
Et d’ajouter : «Les organisations qui auront investi dans leurs stratégies de recrutement et dans leur marque employeur sortiront gagnantes de la guerre des talents».
L'Enquête trimestrielle sur le travail de Randstad s'étend à 27 pays d'Europe, d'Asie pacifique et d'Amérique. Elle est réalisée en ligne auprès d'une population âgée de 18 à 65 ans travaillant au moins 24 heures par semaine dans un emploi rémunéré (excluant les travailleurs autonomes). L'échantillon minimum est de 400 entrevues par pays, à l'aide de Survey Sampling International.