Sortir de sa bulle pour innover

Publié le 05/11/2010 à 14:51, mis à jour le 05/11/2010 à 12:30

Sortir de sa bulle pour innover

Publié le 05/11/2010 à 14:51, mis à jour le 05/11/2010 à 12:30

Par Carole Le Hirez

François Dandenault, fondateur de Retec, une entreprise qui a mis au point une technologie révolutionnaire pour remplacer les emballages alimentaires difficiles à recycler, est l'archétype de l'entrepreneur-inventeur. Ses découvertes, protégées par sept brevets, ont toutes été mises au point à l'intérieur de ses labos. Jusqu'à récemment, il ne fallait pas lui parler de collaboration externe pour la R-D. " L'entreprise était petite. J'avais peur de partager mes idées et de me les faire voler ", dit-il.

La découverte, l'an dernier, d'un nouveau procédé pour remplacer la cire servant à imperméabiliser les emballages alimentaires, rendant du même coup ces cartons recyclables, l'a fait changer d'idée. Cette technologie, qui promet de nombreuses applications dans plusieurs secteurs de l'industrie, a devant elle un marché immense. Trop gros pour la PME de Granby. "

Jusqu'à présent, j'ai fait beaucoup avec peu. Désormais, j'ai décidé que je ne ferais plus de recherche en vase clos, mais avec des partenaires stratégiques. L'association avec des centres de transfert de technologie et certaines universités nous permettra d'accélérer le processus de développement d'autres produits et de réduire les coûts ", indique l'entrepreneur.

Beaucoup de petites entreprises effectuent leur R-D en circuit fermé, se privant ainsi de collaborations qui pourraient les aider à éviter les erreurs coûteuses et à accélérer le processus d'innovation, observe Jérôme Samson, président de Genimax, une firme spécialisée en transfert technologique. Les raisons ? Souvent la peur de perdre la propriété intellectuelle ou l'impression qu'il est très compliqué de s'associer avec une université pour faire de la recherche.

Pas de vaccin contre le NIH

Le syndrome du NIH (Not Invented Here), une notion qui concerne le refus d'adopter une idée ou un produit pour la seule raison qu'il ne vient pas de chez nous, est répandu chez les PME. " L'entreprise veut tout développer à l'interne. Elle compte sur son potentiel d'attraction pour attirer des cerveaux, dit M. Samson. Parfois, cela contribue à ralentir le processus d'innovation."

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