En 2006, année où le Fonds de revenu Supremex a été introduit à la Bourse de Toronto, une quantité importante d'unités du fonds de revenu ont été attribuées aux membres de la haute direction. " En tant qu'entreprise de taille moyenne, nos moyens financiers sont plus limités. Il faut alors trouver des façons de maintenir l'intérêt des principaux dirigeants ", indique Serge Gadbois, président du conseil d'administration de Supremex.

L'entreprise a instauré un régime d'intéressement annuel qui varie selon les résultats financiers de chaque division. Cette prime est versée aux membres de la direction, mais aussi à l'ensemble des employés d'une division. Ainsi, chaque usine de l'entreprise a des objectifs à atteindre. " C'est la philosophie de l'entreprise de partager une partie des profits avec les employés ", dit M. Gadbois, qui a été vice- président aux finances de Metro pendant plus de 20 ans. Ce système permet de récompenser les unités qui atteignent ou dépassent les objectifs fixés.

La plupart des questions de rémunération qui relèvent du conseil d'administration sont traitées par un comité des ressources humaines. Épaulé par des consultants, le comité crée un groupe de référence constitué de 18 sociétés ou fiducies de revenu oeuvrant dans un domaine similaire. Le comité fixe la rémunération de base de la haute direction de manière à ce qu'elle se situe dans la médiane du groupe de référence.

Supremex est le principal fabricant d'enveloppes génériques et personnalisées au Canada. Elle compte se convertir en société par actions à la fin de 2010.