Omicron affaiblira la croissance de l’emploi au Canada

Publié le 31/01/2022 à 07:30

Omicron affaiblira la croissance de l’emploi au Canada

Publié le 31/01/2022 à 07:30

Par Catherine Charron
Une femme travaille dans une usine

Les économistes ne s’attendent pas à ce que le ratio entre le nombre de travailleurs sans emploi et de postes vacants ne soit guère mieux que celui observé avant la marée de cas d’Omicron. (Photo: 123RF)

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RHÉVEIL-MATIN. Selon toute vraisemblance, la vague d’Omicron qui a mis en joue le Canada en entier aura affecté le marché de l’emploi de façon «substantielle», indiquent Nathan Janzen et Claire Fan de Recherche économique RBC.

Dans une note, les deux économistes estiment que les différentes restrictions sanitaires à l’échelle du pays, comme la fermeture des bars et des salles à manger des restaurants, auraient retranché 75 000 postes en janvier.

On ne devrait toutefois pas constater une hausse aussi importante des mises à pied que par le passé. En effet, juste avant que le variant ne mettent K-O les plans du temps des Fêtes des Canadiens, l’ensemble ou presque des secteurs d’activité laissait entendre qu’il manquait de bras.

Le taux de chômage devrait néanmoins avoir atteint 6,4%. Les économistes ne s’attendent pas à ce que le ratio entre le nombre de travailleurs sans emploi et de postes vacants ne soit guère mieux que celui observé avant la marée de cas d’Omicron.

Le phénomène devrait d’ailleurs s’accentuer, lorsque les consignes sanitaires commenceront à être levées, comme c’est en partie le cas aujourd’hui au Québec avec la réouverture partielle des restaurants et de certains lieux intérieurs.

En décembre 2021, la création d’emplois au pays avait explosé, avec 55 000 nouveaux postes. C’est plus du double de ce qui avait été anticipé par les experts. Le taux de chômage avait alors atteint 5,9%.

Par ailleurs, Randstad Canada a révélé quels sont les emplois les plus convoités en 2022 par les organisations.

Choses certaines, ces travailleurs qui ont les compétences requises ont le gros bout du bâton, selon le rapport, ce qui laisse croire qu’il faudra continuer les efforts pour offrir une rémunération globale et une culture d’entreprise attrayante aux yeux de ces chercheurs d’emploi.

1. Les responsables des grands comptes

2. Les développeurs

3. Les gestionnaires du marketing

4. Les infirmières

5. Les chauffeurs

6. Les agents du service à la clientèle

7. Les soudeurs

8. Les ingénieurs

9. Les comptables

10. Les architectes infonuagiques

 

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