Noël : la vie après les partys de bureau

Publié le 27/11/2009 à 06:13

Noël : la vie après les partys de bureau

Publié le 27/11/2009 à 06:13

L’organisation de soirées de Noël en tout genre peut s'avérer très rentable. Photo : Sens Concept

La nécessité, dit-on, est mère de l’invention. Les entreprises d’organisation d’événements n’y font pas exception.

En réponse à la diminution du nombre de partys de bureau durant la période des fêtes, plusieurs entreprises de ce secteur en ont profité pour diversifier leurs activités ou réaliser de vieux projets d’affaires.

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C’est le cas entre autres de Sens Concept, dont près de la moitié des revenus provenaient, jusqu’à récemment, de l’organisation de soirées de Noël en tout genre.

Personnel promotionnel

L’entreprise de Montréal a choisi d’explorer d’autres sources de revenus, en élargissant ses services du côté des événements promotionnels et de marketing. Pour ce faire, elle a mis sur pied l’Agence Look, spécialisée dans la fourniture de personnels (hôtesses, service aux tables, etc.) pour différents événements à saveur promotionnelle.

«Cela nous a vraiment permis, dit-il, de compenser pour la baisse de revenus observée du côté des événements corporatifs. Au point, soutient aujourd’hui M. Turcotte, que les revenus de cette nouvelle filiale représentent déjà 20% du total de nos revenus.»

Un party pour tout le monde

De son côté, Pierre Jean, président de Le Diplomate, a décidé de réaliser un projet qui dormait dans ses tiroirs depuis trois ou quatre ans : celui de l’organisation de souper-spectacles à l’intention des entreprises qui n’auraient pas les moyens d’organiser seul, un événement majeur pour leurs employés.

C’est ainsi qu’est né Votre Party de bureau aux rythmes des fêtes, un événement qui mettra en vedette le Boogie Wonder Band, le 18 décembre, et Le Grand Boulevard, le jour suivant. Déjà, dit-il, plus de 500 personnes auraient réservé pour chacune des deux soirées.

Diversification

C’est le genre de diversification qui aura permis à l’entreprise, au cours des années, de réduire l’importance des parties de Noël dans les revenus totaux de l’entreprise. De 30% des revenus du Diplomate il y a cinq ans, la part des parties de bureau est passée aujourd’hui à 10%.

C’est un peu aussi ce qu’a vécu l’entreprise de George Lemire ces dernières années. Ce dernier a doublé ses investissements en référencement web, publicité, et développement de son entreprise Select Animation & Production, de Montréal.

Cette stratégie lui a permis, en pleine récession, de voir ses revenus croître de 40%, à la faveur d’un renouvellement complet de sa clientèle, capable d’engranger des revenus que l’entreprise n’avait jamais pu espérer auparavant. Aujourd’hui, les partys de Noël ne comptent plus que pour 15 à 20% de son chiffre d’affaires annuel.

 

 

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